(Le Post.fr 11/02/2011)
Info Collectif VAN – www.collectifvan.org – Hodan Gulaid analyse le génocide des Tutsis au Rwanda et particulièrement les méthodes de destruction

avec l’utilisation faite du viol, non seulement par les hommes, mais aussi par les femmes, comme moyen d’oppression et d’humiliation des femmes tutsies. Depuis l’époque de la colonisation, les femmes tutsies avaient été “décrites comme étant plus belles que les femmes hutues, dans le discours colonial, par conséquent quelque chose de convoité et de désiré.” Le viol a donc été mis en place, par des femmes hutues, co

mme un moyen de blesser mentalement la femme tutsie ainsi que son désir de reproduction. Les femmes sont constamment idéalisées comme des objets purs et immaculés, incapables de commettre des massacres et d’avoir des comportements génocidaires. Cet article tente de discuter du rôle des femmes en tant qu’auteurs de génocide, en se concentrant particulièrement sur le génocide au Rwanda, dans le but de répondre aux questions relatives au rôle des femmes dans le génocide. A noter : Hodan Gulaid utilise le terme simplificateur de « génocide rwandais ». Or, l’expression « génocide rwandais » réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsis par les Hutus et des Hutus par les Tutsis). Cela n’est visiblement pas le propos de l’auteur dont la position est sans ambiguïté, mais nous tenions à préciser qu’on parle bien ici du génocide des Tutsis au Rwanda. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d’un article en anglais du journal Armenian Weekly publiée le 21 janvier 2011. 

Des femmes ordinaires : comprendre le rôle des femmes dans la perpétration de génocide 

De Hodan Gulaid 
Vendredi 21 janvier 2011 

Armenian Weekly 

Légende photo : cet article tente de traiter du rôle des femmes en tant qu’auteurs de génocide, en se concentrant particulièrement sur le génocide du Rwanda, dans le but de répondre aux questions relatives au rôle des femmes dans le génocide. Ci-contre, Pauline Nyiramasuhuko, ex-ministre rwandaise de la Famille et de la Promotion féminine. Elle fut la première femme à être accusée de crime de génocide, pour perpétration de viol génocidaire. 

Introduction 

“On a assisté au cours de la dernière décennie à une transformation profonde du traitement de la violence sexuelle en droit international.” (Balthazar, 43). Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), en particulier, s’est révélé très important, incorporant le viol et les abus sexuels dans le droit international. Le rôle des femmes, et peut-être plus important encore, le rôle de la sexualité et du sexe/genre dans le génocide, a retenu l’attention accrue de la communauté internationale au cours de ces vingt dernières années. Cependant, si le discours sur le génocide évolue et inclut le processus de victimisation qui survient lors de génocide, en particulier celui des femmes, la perception générale des femmes pendant un génocide, pas uniquement en tant que victimes mais en tant qu’auteurs, semble être absente.

Lire la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)


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