WASHINGTON — Les Etats-Unis ont dévoilé jeudi un plan de prévention et de dissuasion pour empêcher la survenue de génocides dans le monde.

Tirant les leçons de la réaction tardive des Etats-Unis et du reste du monde face au génocide rwandais qui avait fait 800.000 morts en 1994, le président Barack Obama a ordonné jeudi une remise à plat de l’approche américaine et la mise en oeuvre de nouvelles stratégies.

« La prévention des atrocités de masse et des génocides est au coeur des intérêts nationaux et des responsabilités morales des Etats-Unis d’Amérique », écrit-il dans une directive présidentielle.

« La réputation de l’Amérique souffre, et notre capacité à imposer le changement en est affectée, lorsque nous sommes considérés comme inactifs face aux atrocités de masse et aux génocides », ajoute-t-il.

M. Obama a également créé un Bureau de prévention des atrocités chargé de mettre au point des stratégies visant à empêcher la survenue de génocides et à accélérer la réaction de l’administration américaine face à de potentielles violations massives des droits de l’homme.

Mais la singularité de ce plan vient de ce qu’il reconnaît clairement que dans le passé, l’administration américaine n’a pas fait tout ce qu’il fallait pour empêcher certains génocides, a souligné un responsable sous couvert d’anonymat.

Au Rwanda, « il a fallu de nombreuses semaines pour que le génocide attire l’attention à un haut niveau et pour que soient étudiées des options politiques qui auraient pu sauver de nombreuses vies », a souligné ce responsable.

Le plan conçu par la Maison blanche vise à offrir au président d’autres possibilités d’actions face à un génocide que l’alternative consistant à ne rien faire ou à envoyer des troupes.

M. Obama a ordonné que, sous 100 jours, soient passés en revue les outils économiques, diplomatiques ou politiques pouvant être mobilisés pour empêcher des atrocités et pour mettre en place une action préventive sans déploiement militaire.

Cette annonce a été saluée par l’ancienne secrétaire d’Etat Madeleine Albright et l’Ancien secrétaire à la Défense William Cohen, qui ont salué un « engagement sans précédent » et un plan capable de sauver « un nombre incalculable de vies ».

Le directeur du Conseil du Mémorial américain de l’Holocauste, Tom Bernstein, s’en est également réjoui, soulignant que « tragiquement, pendant l’Holocauste, aucun mécanisme de ce genre n’existait ».

Le nouveau plan est annoncé au moment où les Etats-Unis participent à une coalition internationale en Libye pour protéger les civils contre les forces de Mouammar Kadhafi. M. Obama avait en partie justifié le rôle de leader de son pays au début de l’intervention en expliquant qu’il était vital d’éviter un massacre.

Les Etats-Unis dévoilent un nouveau plan de prévention des génocides

WASHINGTON — Les Etats-Unis ont dévoilé jeudi un plan de prévention et de dissuasion pour empêcher la survenue de génocides dans le monde.

Tirant les leçons de la réaction tardive des Etats-Unis et du reste du monde face au génocide rwandais qui avait fait 800.000 morts en 1994, le président Barack Obama a ordonné jeudi une remise à plat de l’approche américaine et la mise en oeuvre de nouvelles stratégies.

« La prévention des atrocités de masse et des génocides est au coeur des intérêts nationaux et des responsabilités morales des Etats-Unis d’Amérique », écrit-il dans une directive présidentielle.

« La réputation de l’Amérique souffre, et notre capacité à imposer le changement en est affectée, lorsque nous sommes considérés comme inactifs face aux atrocités de masse et aux génocides », ajoute-t-il.

M. Obama a également créé un Bureau de prévention des atrocités chargé de mettre au point des stratégies visant à empêcher la survenue de génocides et à accélérer la réaction de l’administration américaine face à de potentielles violations massives des droits de l’homme.

Mais la singularité de ce plan vient de ce qu’il reconnaît clairement que dans le passé, l’administration américaine n’a pas fait tout ce qu’il fallait pour empêcher certains génocides, a souligné un responsable sous couvert d’anonymat.

Au Rwanda, « il a fallu de nombreuses semaines pour que le génocide attire l’attention à un haut niveau et pour que soient étudiées des options politiques qui auraient pu sauver de nombreuses vies », a souligné ce responsable.

Le plan conçu par la Maison blanche vise à offrir au président d’autres possibilités d’actions face à un génocide que l’alternative consistant à ne rien faire ou à envoyer des troupes.

M. Obama a ordonné que, sous 100 jours, soient passés en revue les outils économiques, diplomatiques ou politiques pouvant être mobilisés pour empêcher des atrocités et pour mettre en place une action préventive sans déploiement militaire.

Cette annonce a été saluée par l’ancienne secrétaire d’Etat Madeleine Albright et l’Ancien secrétaire à la Défense William Cohen, qui ont salué un « engagement sans précédent » et un plan capable de sauver « un nombre incalculable de vies ».

Le directeur du Conseil du Mémorial américain de l’Holocauste, Tom Bernstein, s’en est également réjoui, soulignant que « tragiquement, pendant l’Holocauste, aucun mécanisme de ce genre n’existait ».

Le nouveau plan est annoncé au moment où les Etats-Unis participent à une coalition internationale en Libye pour protéger les civils contre les forces de Mouammar Kadhafi. M. Obama avait en partie justifié le rôle de leader de son pays au début de l’intervention en expliquant qu’il était vital d’éviter un massacre.

Les Etats-Unis dévoilent un nouveau plan de prévention des génocides(AFP) – Il y a 1 jourWASHINGTON — Les Etats-Unis ont dévoilé jeudi un plan de prévention et de dissuasion pour empêcher la survenue de génocides dans le monde.Tirant les leçons de la réaction tardive des Etats-Unis et du reste du monde face au génocide rwandais qui avait fait 800.000 morts en 1994, le président Barack Obama a ordonné jeudi une remise à plat de l’approche américaine et la mise en oeuvre de nouvelles stratégies. »La prévention des atrocités de masse et des génocides est au coeur des intérêts nationaux et des responsabilités morales des Etats-Unis d’Amérique », écrit-il dans une directive présidentielle. »La réputation de l’Amérique souffre, et notre capacité à imposer le changement en est affectée, lorsque nous sommes considérés comme inactifs face aux atrocités de masse et aux génocides », ajoute-t-il.M. Obama a également créé un Bureau de prévention des atrocités chargé de mettre au point des stratégies visant à empêcher la survenue de génocides et à accélérer la réaction de l’administration américaine face à de potentielles violations massives des droits de l’homme.Mais la singularité de ce plan vient de ce qu’il reconnaît clairement que dans le passé, l’administration américaine n’a pas fait tout ce qu’il fallait pour empêcher certains génocides, a souligné un responsable sous couvert d’anonymat.Au Rwanda, « il a fallu de nombreuses semaines pour que le génocide attire l’attention à un haut niveau et pour que soient étudiées des options politiques qui auraient pu sauver de nombreuses vies », a souligné ce responsable.Le plan conçu par la Maison blanche vise à offrir au président d’autres possibilités d’actions face à un génocide que l’alternative consistant à ne rien faire ou à envoyer des troupes.M. Obama a ordonné que, sous 100 jours, soient passés en revue les outils économiques, diplomatiques ou politiques pouvant être mobilisés pour empêcher des atrocités et pour mettre en place une action préventive sans déploiement militaire.Cette annonce a été saluée par l’ancienne secrétaire d’Etat Madeleine Albright et l’Ancien secrétaire à la Défense William Cohen, qui ont salué un « engagement sans précédent » et un plan capable de sauver « un nombre incalculable de vies ».Le directeur du Conseil du Mémorial américain de l’Holocauste, Tom Bernstein, s’en est également réjoui, soulignant que « tragiquement, pendant l’Holocauste, aucun mécanisme de ce genre n’existait ».Le nouveau plan est annoncé au moment où les Etats-Unis participent à une coalition internationale en Libye pour protéger les civils contre les forces de Mouammar Kadhafi. M. Obama avait en partie justifié le rôle de leader de son pays au début de l’intervention en expliquant qu’il était vital d’éviter un massacre.

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Posté par rwandaises.com