L’Office Burundais de Recettes (OBR) est l’un des exemples de réformes réussies parmi celles entreprises par le Gouvernement du Burundi depuis le premier mandat de Pierre NKurunziza. Bien que ce fût dans le cadre d’harmonisation des systèmes de collecte de recettes dans la Communauté Est Africaine (CEA), la réussite de cet organe a été une preuve de l’engagement du pouvoir en place pour accroître les recettes du pays et un développement basé sur la production.
Dans un communiqué de presse rendu publique le 21 juillet 2011, le résultat pour les six premiers mois de 2011 est de 240,31 milliards de fbu comparativement à une collecte de 170,20 milliards de fbu réalisé au cours du premier semestre de 2010, soit une augmentation d’année en année de 39,5% pour ces 6 premiers mois.
Une autre série de réformes récemment menées par le Gouvernement du Burundi et qui donnent espoir quant à l’augmentation de la production et à la croissance économique c’est l’acquisition des outils de gestion des dépenses publiques, la lutte contre la corruption et l’amélioration des indicateurs du climat des affaires dans le pays où pas mal de réformes ont été menées notamment en ce qui concerne la réduction des délais de l’obtention des documents dans le cadre de la création des entreprises.
La création des entreprises non seulement va contribuer à l’augmentation des recettes du pays mais également va aider le Gouvernement à diminuer le taux de chômage pour les jeunes lauréats des universités publiques et privées étant donné que le Gouvernement ne peut pas satisfaire la demande d’emploi qui ne cesse de s’accroître du jour au jour.
De toute façon, même si certains médias mal intentionnés et certains politiciens qui ont la soif du pouvoir multiplient par zéro ces efforts du Gouvernement, une grande partie de la population faite par la masse paysanne reconnaît bien que les dirigeants du pays se soucient d’elle à voir les écoles et les centres de santé qui sont déjà construites et continuent à être érigés ici et là à moins de 3km en moyenne de leurs résidences comparativement aux régimes d’avant 2005 où certains citoyens pouvaient faire plus de 15km pour accéder à ces infrastructures communautaires.
La conjugaison des efforts du gouvernement à collecter les recettes via l’OBR et ceux de la population à faire sienne la politique des travaux communautaires fera progresser socio-écomiquement le Burundi n’en déplaise à certains esprits tronqués et malveillants qui ne regardent qu’à travers des lunettes très noires et sombres pour finalement ne rien voir.
par Jean-Claude Mubisharukanywa