« Le temps de la guerre civile est passé et il ne reviendra plus jamais », a déclaré avec force, vendredi, le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, à l’occasion de la présentation anticipée des vœux de nouvel an 2012 aux corps de défense et de sécurité du pays.
Il a indiqué que le pays sort d’un long conflit interne et « nous saisissons cette occasion pour mettre en garde quiconque rêve encore de réintroduire la guerre dans ce pays : « il n’aura aucune brèche par laquelle y pénétrer », a-t-il insisté.
Dressant le bilan sécuritaire de l’année, le président Nkurunziza a rappelé qu’au cours des quatre premiers mois de 2011, la sécurité avait été perturbée dans la province de Bujumbura rural, en rappelant la promesse faite, lors de son discours du 1er mai, de rétablir l’ordre avant le 1er juillet 2011.
« La promesse a été tenue et nous le devons à vous, membres des corps de défense et de sécurité qui avez travaillé main dans la main avec l’administration et la population et réussi à mettre hors d’état de nuire tous ces groupes de voleurs et tueurs qui troublaient la tranquillité de la population en se faisant passer pour un groupe armé poursuivant des visées politiques », a-t-il poursuivi .
Vous le savez tous, a-t-il martelé devant les hauts gradés de la police et de l’armée.
Le chef de l’Etat burundais, qui a souligné que ‘ce temps est passé, et il ne reviendra plus jamais’, a mis en exergue le travail « important » de désarmement de la population civile car, indiquant que « c’est la première source de l’insécurité que nous avons observée ici et là à travers certaines provinces du pays ».
Révélant que parmi les auteurs de ces différents actes d’insécurité figurent des membres des corps de défense ou de sécurité, le président Nkurunziza a invité le haut commandement de l’armée et de la police à arrêter « sans état d’âme » tout militaire ou policier reconnu coupable de vol, d’assassinat ou de toute autre violation des droits humains.
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Posté par rwandanews