Par Dr BIZIMANA Jean Damascène

Le 19 janvier 2012, le Père Guy THEUNIS présentait en Belgique son livre ” Mes 75 jours de prison à Kigali”. Lors de cette cérémonie, Guy THEUNIS s’en prit sévèrement aux juridictions GACACA, s’attaqua comme à son habitude au FPR et évoqua un prétendu ” climat de terreur qui règne au Rwanda, où le régime en place continue de se livrer à des atrocités inimaginables”. Il clôtura son réquisitoire en déclarant qu’au Rwanda “les signes annonciateurs d’un spectacle invraisemblable d’une fin de règne sont visibles ”.

Lorsqu’il fut arrêté et jugé au Rwanda en septembre 2005 pour incitation au génocide avant que son dossier ne soit transféré en Belgique, ses défenseurs comme Reporters Sans Frontières, Venuste Linguyeneza, Joseph Ntamahungiro, Charles Karemano, Jean Baptiste Nkuliyingoma et autres, ont menti en écrivant qu’il était victime d’une propagande du FPR en raison de son implication dans la défense des droits de l’homme[1]. Cette campagne de désinformation et de manipulation a fait croire que le Père THEUNIS était un prêtre ordinaire qui aurait accompli loyalement sa mission d’évangélisation auprès de tous les Rwandais.

En réalité, le Père Guy THEUNIS se cache derrière l’habit missionnaire pour mener à l’égard du Rwanda une politique ethniste, discriminatoire, génocidaire et négationniste. La sortie de son livre, seulement trois mois avant la commémoration du génocide des Tutsi, 18 ans après, s’inscrit dans la stratégie adoptée depuis 1994, de brouiller les pistes de vérité sur le génocide des Tutsi et toutes ses manifestations. Comme la lutte contre le génocide et le négationnisme est un devoir citoyen, il importe de rappeler qui est Guy THEUNIS afin que les Rwandais ne soient pas trompés par les opinions d’un homme habité par la haine et le mensonge.

L’épuration ethnique au projet « REBA VIDEWO »
Guy THEUNIS a exercé diverses activités au Rwanda dans le domaine des médias, notamment au sein de la revue DIALOGUE qu’il dirigea de 1989 à 1992. En 1988, les Pères Blancs du Rwanda conçurent un projet nommé REBA VIDEWO dans le but de former les jeunes rwandais et la population dans son ensemble sur l’importance de l’audiovisuel dans le domaine de l’information. Le Père THEUNIS reconnaîtra plus tard que ce projet avait pour but de « collaborer avec la télévision rwandaise[2] ». Pour la direction du projet, les Pères Blancs choisirent un spécialiste qu’ils furent venir du Mali, le père Clément Forestier, de nationalité française. Ce dernier était un jeune prêtre, libre d’esprit, juste dans sa vie et dynamique dans ses actions. Au sein du Projet, le Père FORESTIER recruta un personnel sur base des compétences professionnelles sans se soucier à l’appartenance ethnique. Sur une dizaine d’employés du projet, deux d’entre eux, Immaculée MUKANTAGANZWA et Jean Marie NDAYISABYE, étaient des Tutsi qui avaient leurs parents établis à Bukavu. Guy THEUNIS, appuyé par le supérieur des Pères Blancs du Rwanda, Jef VLEUGELS, avec qui il était très proche, s’en prit méchamment au Père FORESTIER, l’accusa de violer les règles d’équilibre ethnique dans le recrutement du personnel et parvint à l’évincer du Projet et à prendre sa direction.

Les Tutsi, ennemis du pays
D’octobre 1990 à avril 1994, les Pères Blancs du Rwanda publièrent une série de documents sur la guerre qu’ils envoyèrent au monde entier sous forme de télécopies. Quoique ces Fax furent, dans leur majorité, signés par le Père Jef VLEUGELS en qualité de supérieur régional des Pères Blancs du Rwanda, ils étaient préparés par Guy THEUNIS qui était considéré comme le mieux informé suite à ses activités journalistiques et ses liens avec les dignitaires du régime au sein de l’armée et dans les hautes sphères de l’Etat ainsi que dans les chancelleries à Kigali.  Dans chaque Fax, Guy THEUNIS et Jef VLEUGELS affichèrent une haine farouche du FPR qu’ils diffusèrent dans chaque parution : « Nous cherchons une explication logique à ces attaques des Inkotanyi… Militairement sans issue pour eux, elles ne font qu’attiser le feu de l’opposition ethnique à l’intérieur du pays[3]».

Le FPR est qualifié d’ennemi ou plus poliment d’assaillants :« L’ennemi ne dispose comme armes lourdes que des mortiers de 60 mm et de quelques roquettes[4] » ; « les dernières semaines, les opérations ennemies se limitaient à quelques incursions ou pillages[5] » ; « Un grand nombre d’assaillants auraient trouvé la mort, mais leurs cadavres furent, comme d’habitude, ramenés d’Ouganda par des survivants[6] ». Parlant d’une attaque du FPR à Ruhengeri, THEUNIS et VLEUGELS louèrent la bravoure des soldats de Habyarimana tel un inconditionnel du régime : « L’école des catéchistes est libérée par des commandos de l’armée rwandaise avec calme et méthode. Ce sont de vrais soldats[7] » ! Dans un autre Fax daté du 19 mars1992, les mêmes missionnaires écrivent : « l’agression dont le Rwanda a été victime a été présentée à travers les médias occidentaux comme une tentative des réfugiés pour revenir dans leur pays d’origine. […] Mais nous savons que sous ce prétexte il y a eu principalement l’ambition d’un groupe féodo-monarchiste de renverser le pouvoir actuel et de restaurer un régime rejeté par le très grande majorité de la population ».

Les Fax des 10 et 23 mars évoquent les massacres du Bugesera, mais minimisent leur ampleur, et surtout les justifient au motif que les Hutu auraient tué les Tutsi pour prévenir les assassinats que ces derniers s’apprêtaient à commettre sur les premiers. C’est exactement le même langage que tenaient les inconditionnels du régime. Jean-Paul Goûteux écrira fort justement à propos de ces télécopies :« Cette masse de dépêches mensongères dispatchées dans les Agences, servait à alimenter la presse. Les deux compères [Guy THEUNIS et Jef VLEUGELS] dissimulaient la réalité des massacres des civils tutsi qui se déroulaient à l’intérieur du pays, loin de la ligne de front. Ils se contentaient de criminaliser le FPR alors qu’en réalité les exactions et crimes de guerre étaient moins le fait du FPR que de l’armée rwandaise et de son allié zaïrois. Le FPR, qualifié ‘d’agresseur’ avait surtout le tort de remettre en question l’ordre racial de la République hutu, en professant le panafricanisme, le refus de l’ethnisme et de ses discriminations[8] ».

Plaidoyer pour un régime totalitaire
Lorsque le 1er octobre 1990, le FPR prit les armes pour combattre la dictature du régime rwandais de l’époque, Guy THEUNIS rédigea un document de soutien au régime qu’il fera signer à une centaine d’expatriés. Le document est publié le 16 octobre 1990. La quasi-totalité des signataires sont des missionnaires œuvrant au Rwanda, lesquels n’hésitèrent pas à identifier les Tutsi comme des ennemis du pays, utilisant un langage extrémiste et partisan dénué de toute ambigüité. Guy THEUNIS et ses confrères proclamèrent la mobilisation internationale en faveur du régime Habyarimana : « Se mobiliser pour apporter le maximum d’aide à ce régime ne sera en aucune manière une intrusion dans un conflit intérieur, mais un soutien à un Etat de droit, malheureusement appuyé par la population et aujourd’hui agressé de l’extérieur ».

Dès le début du génocide et en connaissance de cause, THEUNIS et VLEUGELS écriront que les autorités politiques et militaires rwandaises assuraient la sécurité de la population alors qu’en réalité ces autorités organisaient le génocide. Par exemple le Fax n° 3 du 7 avril 1994 affirme que dans la région de Rusumo, le bourgmestre parcourait sa commune pour la pacifier. Or, ce même bourgmestre, Sylvestre GACUMBITSI,  a plutôt fait assassiner les Tutsi de sa commune, notamment ceux réfugiés à la paroisse catholique de Nyarubuye. GACUMBITSI a été condamné par le Tribunal pénal international pour le Rwanda à la prison à vie.

Le génocide des Tutsi, un travail ordinaire
D’une manière générale, le Père THEUNIS ne s’est guère ému de l’extermination des Tutsi pour dire et décrire l’ampleur et la nature de ce crime. Même lorsqu’il en parlait, c’était pour appuyer la politique criminelle des génocidaires. Prenons comme illustration le Fax n°7 publié le 9 avril 1994 où le Père THEUNIS et son confrère Jef VLEUGELS reprirent à leur compte des euphémismes criminels tel que « nettoyage » ou « travail » pour décrire le sanglant massacre de Tutsi à la paroisse de Gikondo. Gérard PRUNIER exprime magnifiquement la teneur de ces Fax en ces termes : “Tout au long de la crise, les Pères Blancs VLEUGELS et THEUNIS informent à plusieurs reprises leur hiérarchie par télécopie de la situation au Rwanda. Le ton général des informations transmises est plus que révélateur : ils dressent des listes précises de prêtres tués mais passent sous silence les massacres où périssent leurs paroissiens. A les voir uniquement préoccupés du bien-être de leurs proches, on croirait presque lire une liste établie par une corporation ou par le corps diplomatique. Les violences ‘ont lieu’ mais jamais leurs auteurs ne sont nommés. On a l’impression surréaliste que les meurtres sont commis par des armées de fantômes aux visages à jamais flous. Les seuls noms mentionnés concernent des crimes particuliers que les Pères peuvent faire endosser au FPR, avec force détails et descriptions[9] ». Gérard Prunier prend comme illustration un Fax du 19 mai 1994 et le commente ainsi : « Même la demande du FPR aux Pères de quitter une zone ‘pour leur sécurité’ va être formulée de manière à sous-entendre que le Front veut se cacher pour commettre des choses indicibles[10] ».

Les Tutsi ont provoqué le génocide
En juin 1997, Guy THEUNIS donna une interview croisée avec Filip Reyntjens et Colette Braeckmann au cours de laquelle il tint les propos plus que scandaleux. Lisez : « C’est une constante. Les Hutus sont généralement pacifiques. Ils voulaient une évolution non violente. La violence vient toujours du même côté. D’un seul côté. (…) Du côté des Tutsis. Ce sont toujours les Tutsis qui provoquent, qui d’une manière ou d’une autre gâtent les choses[11] ». En octobre 1997, Guy THEUNIS, répondant à un article de Michel ROCARD[12], écrira ensuite qu’avant le génocide, il y a eu « pratiquement autant d’assassinats de civils dans la zone gouvernementale (environ 600) que dans la zone contrôlée par le FPR et pourtant fort réduite (792) [13]» ! Devant les députés français, le 28 avril 1998, THEUNIS soutiendra les mêmes thèses : « la présence des troupes françaises a aussi empêché que l’APR, qui avait déjà éliminé des milliers de personnes dans les régions dont elle avait pris le contrôle, se livre à de nouveaux massacres dans la zone de sécurité qui avait été créée[14]. » Ceci pour dire qu’en réalité, l’origine du génocide des Tutsi n’est rien d’autre que la provocation du FPR. Faut-il dire que THEUNIS ignore les massacres commis par le régime HABYARIMANA à Kibilira en 1990, ceux des Bagogwe, Kibuye, Bugesera, Mbogo, etc ? Précisons que le Rapport MUCYO a identifié de février 1992 à décembre 1993, plus d’une trentaine d’assassinats politiques et ethniques et des massacres de masse dans lesquels des Interahamwe et l’armée rwandaise ont directement participé dans différents endroits du pays.

Les Tutsi, un peuple d’étrangers
Dans la revue Incroyance et Foi, Guy THEUNIS qualifia les Tutsi d’étrangers et mit sur le même pied d’égalité le FPR qui a arrêté le génocide et les extrémistes qui l’ont commis. Il prôna un rapprochement et des négociations directes entre le gouvernement génocidaire déchu et le nouveau régime transitoire qu’il qualifia de nouvelle dictature. Pire, il alla jusqu’à qualifier les réfugiés tutsi qui rentraient des années d’exil de peuples d’étrangers : “Une dictature est remplacée par une autre dictature plus intelligente (…) il faut un dialogue entre le pouvoir en place et les représentants des réfugiés (car) l’injustice criante actuelle est celle d’un pays conquis par un peuple d’étrangers alors que les habitants premiers croupissent dans la misère soit comme réfugiés à l’étranger, soit comme déplacés à l’intérieur[15]“.

Apologie des thèses génocidaires
Après le génocide, Guy THEUNIS a démontré qu’il ne lâchait pas ses amis, même ceux impliqués gravement dans le génocide. Dès septembre 1994, il s’est préoccupé de la traduction en français de journaux les plus extrémistes qui avaient plongé le Rwanda dans le génocide, et qui diffusaient une idéologie de haine dans les camps de réfugiés. Prenons quelques exemples de la revue de la presse rwandaise du mois de septembre 1994 que Guy THEUNIS traduisit sans commentaires. Le Journal Imbaga y’Urwanda n° 4, 19-26 septembre 1994:« Le Général Bizimungu Augustin ne regrette rien. Il a déclaré à Associated Press : “Je trouve juste ce que j’ai fait en tant que chef de l’armée: j’ai protégé mon peuple”.

KANGURA n° 60, 1-15 septembre 1994, page 3 :« Quand rentrerons-nous ? Comment rentrerons-nous ? Quelle est la politique qui nous permettra de rentrer ? Ce sont les questions que chaque réfugié rwandais se pose. Les réfugiés ont besoin de dirigeants ou de représentants courageux, honnêtes et habiles en politique. C’est pourquoi il est important de procéder à un remaniement ministériel pour ne nommer que six ministres qui travailleront réellement dans l’intérêt de la population. Il est aussi nécessaire de faire l’épuration au sein de l’armée pour ne garder que des militaires désireux de libérer le pays et prêts à travailler sans salaire. »

Et la page 5 du même numéro de KANGURA :« Des négociations sont quasi impossibles entre le gouvernement en exil et le Front Patriotique Rwandais (…). Aussi faudra-t-il que les Forces Armées Rwandaises attaquent et prennent le pouvoir de force, à l’exemple du FPR. ». La page 12 de ce numéro de KANGURA est ouvertement négationniste et porte le titre que THEUNIS traduit tel quel : “Il n’y a pas eu de génocide au Rwanda” avec le contenu suivant : « Dernièrement, les Français ont révélé qu’il n’y a pas eu de génocide au Rwanda. Ils ont demandé au FPR s’il menait un combat politique ou ethnique: un combat politique parce qu’il tuait tous ceux qui n’épousaient pas son idéologie et que les ennemis faisaient la même chose ; un combat ethnique parce qu’il tuait les Hutu et que l’antagoniste tuait les Tutsi. Où est le génocide ? La réalité est qu’il y a eu des violences des deux côtés. Cette version française des massacres ne plaît pas au FPR. »
Le numéro suivant de KANGURA N° 61, page 8-11, va clairement attribuer la responsabilité du génocide au FPR et THEUNIS le traduit sans aucun commentaire désapprobateur : « Si les milices et les membres de l’armée rwandaise ont perpétré des massacres, la responsabilité du FPR n’est pas moins grande dans les actes de violence commis au Rwanda. (…) il a une responsabilité directe dans la mort des Tutsi car les milices” Interahamwe” tutsi qui ont participé aux massacres ont servi de moyens d’infiltration des lignes de l’armée rwandaise par le FPR. Par ailleurs, des témoignages affirment que celui-ci aurait tiré avec précision sur des endroits connus par lui pour être des concentrations de groupes tutsi. »

Innocence des génocidaires
Outre la fréquence et la répercussion des thèses négationnistes, Guy THEUNIS s’est montré très actif dans la protection de personnes impliquées dans le génocide. Le cas de l’Abbé Wenceslas MUNYESHYAKA qui réside en France est à ce sujet éclairant. Celui-ci est arrivé en France grâce au soutien du Père THEUNIS. Dès son arrivée, Guy THEUNIS a rédigé et diffusé dans toutes les communautés des Pères blancs un document mensonger sur le comportement de ce clerc pendant le génocide. Dans ce document, le Père THEUNIS écrit que « MUNYESHYAKA n’a tué personne au Rwanda, qu’il n’y a eu aucun mort à l’église Sainte Famille » et qu’en fin de comptes, « accuser ce prêtre de génocide est chose inacceptable ».

Le Père THEUNIS reprendra les mêmes arguments dans un article qu’il publia dans La Croix en octobre 1997 où il s’attaquait à un excellent rapport qu’avait publié Michel Rocard sur la situation positive qui prévalait au Rwanda en matière de droits de l’homme. THEUNIS en profita pour plaider l’innocence de MUNYESHYAKA en écrivant qu’: « on n’a jamais tué dans l’église de Sainte Famille à Kigali » avant de dire tout de même qu’il y a eu « trois seuls morts à l’intérieur de l’église », mais qu’ils « l’ont été lors du bombardement de l’église par le FPR » ! Puis d’ajouter qu’il y a eu quand même « la cinquantaine de personnes tuées, le 17 juin 1994, par des miliciens en représailles du raid du FPR qui a assassiné plus de 50 personnes dans les classes de l’école primaire ce même jour, à 3 heures du matin ». Autrement dit, selon THEUNIS, les Interahamwe et les ex-FAR n’ont pas délibérément tué si ce n’était que pour riposter à la provocation du FPR ! Or, il a bien été établi, notamment lors du procès du général MUNYAKAZI que des Interahamwe, des militaires et des gendarmes ont trié les Tutsi réfugiés à l’église Sainte Famille et les ont tués sur place et dans les environs.

En 1996, j’ai écrit un document dans lequel je m’interrogeais sur les motifs du soutien que le Père THEUNIS et la Province des Pères Blancs de France accordaient à l’Abbé Wenceslas MUNYESHYAKA qui a commis le génocide au Rwanda. En réponse, le Père THEUNIS m’écrira une lettre dans laquelle il me dit : « Je ne suis pas sûr à 100% de ce que j’affirme » à propos de ses faits et gestes pendant le génocide, mais« étant un ami de l’Abbé Wenceslas avec qui j’ai collaboré à Kigali, je tiens à le défendre ». S’il avoue ne pas connaître de manière certaine les agissements de l’Abbé MUNYESHYAKA pendant le génocide, comment peut-il le défendre si ce n’est par une sympathie de complicité criminelle ?

CONCLUSION
Le lecteur l’aura compris, avant le génocide des Tutsi de 1994, le Père THEUNIS a propagé la haine et sensibilisé par ses propos, écrits et gestes, les extrémistes hutus à haïr les Tutsi et à commettre le génocide. Il a détourné les yeux de l’opinion internationale en indiquant que le problème n’était pas le massacre des Tutsi, mais la poursuite de la guerre par le FPR. Il a publiquement soutenu la politique de préparation et de mise en œuvre du génocide des Tutsi, protégé les génocidaires et mené une campagne de désinformation et de manipulation à des fins négationnistes. C’est le chemin qu’il poursuit aujourd’hui en se cachant derrière l’habit de missionnaire et de défenseur des droits de l’homme. Voilà qui est Guy THEUNIS.

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Posté par rwandaises.com