19 réfugiés congolais qui se trouvaient au centre 127 bis de Steenokkerzeel sont expulsés ce mardi sur un vol mil
itaire pour Kinshasa, qui emmène l’équip
e B-Fast envoyée suite à l’explosion d’un dépôt d’armes à Brazzaville. Parmi ces Congolais se trouvent plusieurs opposants au président congolais Joseph Kabila, dont certains ont été arrêtés durant des manifestations à Matonge en décembre dernier. Une procédure plutôt inhabituelle.
Selon le CRER (Coordination contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation), certains de ces Congolais sont recherchés en RDC et risquent de se faire arrêter ou assassiner à leur arrivée à Kinshasa. D’autres sont également en danger car ils ont été interpellés lors des manifestations d’opposition à Kabila à Matonge au moment des élections congolaises.
Le CRER dénonce une opération « internationale » dans la mesure où certaines de ces personnes ont été transférées des différents centres fermés belges, mais aussi des Pays-Bas. La plupart ont déjà subi des tentatives d’expulsion.
A l’Office des étrangers on précise avoir opté pour le vol militaire pour une question de logistique et qu’en 2011 déjà, un avion militaire de ce type avait servi pour des expulsions vers les Balkans.
Si le vol est donc collectif, l’Office des étrangers rappelle que chaque dossier a été traité individuellement et que ces Congolais ne risquent rien, en retournant à Kinshasa.
Posté par rwandanews