Dans une semaine, Ségolène et Ronan des Horts quitteront sans appréhension le confort de leur maison de Grandfontaine, une commune française, pour effectuer une mission humanitaire de deux ans à Butare, au sud du Rwanda. Ils emmènent avec eux leurs quatre enfants, âgés de 1 à 7 ans. 

Ronan (31 ans) est conducteur de train à la SNCF et sa femme, Ségolène (30 ans), infirmière. Au mois de juillet 2011, ils ont décidé de s’engager auprès de Fidesco, une ONG catholique impliquée dans de nombreux projets de développement à travers le monde. Prêts à partir n’importe où, ils n’ont découvert que récemment la destination qui leur était attribuée: le Rwanda.

«Ce projet arrive au bon moment. Je termine mon poste à la SNCF et Ségolène a démissionné. L’envie de partir vivre dans un autre pays, de découvrir une autre culture et d’apporter de l’aide là où il y en a besoin trottait depuis longtemps dans notre esprit. Notre choix s’est vite arrêté sur Fidesco car peu d’organisations acceptent toute une famille pour ce genre de mission. Nous ne choisissons pas la destination, c’est l’association qui nous envoie là où nous serons les plus utiles», explique Ronan.

Ronan sera gestionnaire d’un dispensaire et professeur d’anglais, tandis que Ségolène mettra ses compétences d’infirmière au service des patients du même établissement.

Dans cette aventure ils emmènent avec eux leurs quatre enfants : Loïcia (7 ans), Nolwenn (6 ans), Vianney (3 ans) et Thibaut (1 ans).

« Il n’y a plus vraiment de soucis de sécurité au Rwanda, et puis on n’est pas des cowboys. Bien sûr c’est plus compliqué de partir avec des enfants. Mais en terme d’ouverture, c’est le bon âge pour eux. Ils iront à l’école avec des Rwandais dès notre arrivée. Nous les avons préparés en leur lisant des livres sur les enfants du monde et des contes africains », confie Ségolène.

Une préparation qui a porté ses fruits puisque les petits n’ont aucune appréhension en parlant du Rwanda : « C’est le pays aux milles collines, il y a des vaches avec de grandes cornes et des gorilles », a retenu Nolwenn. « Et des girafes ! », s’écrie Vianney en mimant… le gorille.

Pour Ronan, l’objectif n’est pas d’avoir le même train de vie que des expatriés bénéficiant d’un salaire français, mais de vivre leur foi chrétienne à travers l’échange et en se mettant au service des autres.

« Nous aurons une indemnité de 500 euros par mois et nous vivrons dans les mêmes conditions que des Rwandais de classe moyenne. On a envie de se dire que notre vie a un sens un peu plus profond et qu’on ne fait pas que gagner des ‘dollars’ ».

Fidesco est une organisation de solidarité internationale, l’une des plus importantes ONG françaises reconnue par le ministère des Affaires étrangères pour l’envoi de volontaires de solidarité internationale.

Post par rwandaises.com