La relaxe en cachette de l’ex-président Pierre Nkurunziza provoque des grincements de dents au Burundi. C’est par hasard qu’a découvert un activiste des droits de l’Homme qu’il y a un an, l’ex-chef d’Etat a été acquitté par la Cour suprême du pays alors qu’il était censé rendre des comptes devant la future Commission vérité et réconciliation pour les actes commis en 1998, rapporte RFI. M. Nkurunziza était un des leaders de la rébellion hutu du Congrès extraordinaire du Conseil national pour la défense de la démocratie/forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD). Il est accusé d’être à l’origine d’une campagne de terreur contre la population à Bujumbura en 1995 et a été condamné un an plus tard à la peine de mort. Un accord de cessez-le-feu en 2003 l’avait provisoirement amnistié. L’opposition burundaise parle d’un coup qui vient achever une justice déjà agonisante.

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Posté par rwandaises.com