Lors d’un déplacement jeudi dans l’ouest du Rwanda, M. Kagame, faisant référence à « ceux qui parlent de disparitions », a averti : « Nous allons continuer à arrêter plus de suspects et si possible neutraliser en plein jour ceux qui tentent de déstabiliser le pays », selon ses propos rapportés par le journal The East African.
Le gouvernement rwandais avait déjà vivement répondu aux critiques américaines, affirmant « agir légalement pour répondre à de graves menaces pour sa sécurité » causées par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Ces rebelles hutu rwandais sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et sont accusés par Kigali d’avoir pris une part active au génocide de 1994 au Rwanda, qui fit en trois mois environ 800. 000 morts, essentiellement issus de la minorité tutsi.
« Un processus judiciaire est en cours, déclenché par de récentes attaques des FDLR » ayant fait plusieurs tués dans le nord du Rwanda, avait expliqué le gouvernement rwandais.
En mai dernier l’ONG de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, a dénoncé une vague de « disparitions forcées » au Rwanda.
La semaine dernière, près d’une centaine de rebelles hutu rwandais, soit une faible partie de la rébellion qui compte entre 1. 500 et 4. 000 hommes selon les sources, a fait reddition dans l’Est congolais. Les rebelles réclament un dialogue avec Kigali, qui le leur a toujours refusé.
http://fr.igihe.com/actualite/securite/rwanda-les-destabilisateurs-peuvent-etre-tues-en.html
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