Ce 8 novembre 2014, au cours des septièmes assises de Unity Club centrées sur la rwandité réunissant hauts dirigeants et ex-autorités du pays, Kagame qui était l’invité de marque a critiqué les étrangers qui entrent dans les affaires internes des Rwandais tout en voulant décider de la direction et gestion de leur pays à leur place alors qu’aucune injonction n’est faite à leur encontre quand à la façon de gouverner leurs pays.
« Tout autant que nous essayons de comprendre ce que c’est la rwandité et comment la développer, il y aurait des étrangers qui voudraient définir le profil du citoyen rwandais et avoir un mot sur la direction du pays », a déclaré le Président qui a voulu être plus clair à l’encontre de ses opposants :
« Il y a ceux qui dénigrent les Rwandais actuels qui débatent sur leur rwandité. Ces détracteurs semblent mécontents du fait que les Rwandais veulent sceller leur unité. Pour eux, le débat autour de ce thème ne veut signifier que la volonté de raffermir la gouvernance dictatoriale du pays », a dit le Président.
« En quoi cela leur gène-t-il de renforcer notre capacité surtout qu’il en ont eux aussi. eux, ils vont au delà de leurs intérêts pour opprimer et piller ceux des autres. Y a-t-il plus dictatorial que cela ? Nous, nous essayons de gagner assez de force pour vivre et non celles nous permettant de profiter des biens d’autrui. Notre existence, nous la consacrons à la lutte pour une vie honnête et honorable », a ajouté le Chef de l’Etat qui s’adressait à ses lieutenants comme une façon de leur inspirer le courage dont il fait montre en affrontant un Occident qui impose un diktat sur les pays en développement.
Il ne comprend pas comment sur cette planète Terre, certaines gens veulent imposer un certain mode de vie à d’autres alors que eux, personne de les inquiète.
On sent une révolte sourde chez le Chef de l’Etat. « Dieu nous a-t-il créé inégalement au point que certains d’entre nous peuvent être des demi-dieux des autres ? »
Les aides qui tuent
» (Ces Occidentaux) vous promettent et donnent de l’argent avec un discours superficiel très humaniste d’efforts au développement pour que les Rwandais améliorent leurs conditions de vie. Peu après, ils tiennent un autre discours », a-t-il dit avant d’attaquer le chapitre corollaire de la cuisine interne selon quoi « il y a des dirigeants locaux qui font le contraire de ce qu’ils auront promis de réaliser ».
Après avoir attaqué ces dirigeants inconséquents, il a confié à ses subalternes que vivre dans ce monde actuel, dans un Rwanda caractérisé par une histoire si mouvementée, « cela demande d’être clairvoyant avec une acuité relative, sans quoi, on est condamné à mourir ».
« Se redonner de la valeur et de l’estime, refuser qu’on décide à ta place pour pouvoir vivre, tout cela nous demande de faire de bonnes et sages réalisations car un étranger qui te veut du mal part de tes erreurs et de tes défauts », a-t-il conclu sa leçon de bonne et révolutionnaire gouvernance à ses fidèles lieutenants qui ne manqueront pas de comprendre la philosophie et l’idéologie du mode de leadership du chef qui veut réfléchir à chaque geste de gouvernance sociale posé.
Publié le 17-11-2014 – à 13:28′ par NDJ
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