Le peuple français est tenu en otage par une clique de politiciens de droite et de gauche soi-disant (tous les mêmes) qui se succèdent a la tête de l’état français, en prétendant faire de l’alternance démocratique. Il n’y a pas de démocratie en France, pas plus qu’en Angleterre ou en Amérique.C’est une mythologie surannée que cette démocratie occidentale dont on nous rebat les oreilles en nous exigeant d’en faire une réplique en pays africains.
Avec l’épisode croustillante du scandale retentissant du ministre socialiste Cahuzac qui a failli coûter à Hollande son fauteuil présidentiel, l’on s’est vite rendu compte que le gouvernement français était fait de personnalités légères qui abusent le peuple français qu’on a déjà pitoyablement converti en une foule de spectateurs au-delà du raisonnable, qui se laissent mentir et appauvrir chaque jour davantage le plus « démocratiquement » du monde !
Au nom du peuple français, le président Mitterrand et sa cellule africaine de l’Elysée ont conçu et exécuté un génocide effarant au Rwanda en 1994 : le second génocide majeur du 20eme siècle.
Le dernier round du génocide contre les tutsi du Rwanda, avril-juillet 1994, était conçu dans le bureau du Président de la République Française, le bureau de François Mitterrand : l’ELYSEE. C’est donc une affaire politique française.
Ce génocide était perçu en haut lieu en France comme l’antidote à l’intraitable question de l’armée rebelle de Kagamé qui, au mois de février 1993, donnait tous les signes d’une victoire militaire sur les forces armées du président Habyarimana Juvénal, le poulain de Mitterrand.
La solution pure et simple était donc le double effacement des tutsi et des hutu devant les avancées de la pugnace rébellion dont la clique de politiciens français voulait qu’elle se retrouve dans un pays sans population. Effacer les tutsi en les exterminant pour ensuite mettre les hutu sur la route de l’exode massif.
En mi-juin 1994, monsieur Mitterrand, président de la république française, disait clairement aux journalistes internationaux à Pretoria en Afrique du sud où il était en visite officielle,
“… la victoire militaire du FPR est certainement certaine, mais sa victoire politique est certainement incertaine”.
Mitterrand savait bien ce qu’il disait et pourquoi, mais c’était sans compter avec les aléas politiques des années qui allaient suivre. Mais au moment où le sénescent et très malade Mitterrand parlait, le génocide s’achevait presque. Restait le moment de sonner l’heure du début de l’exode des hutu en direction du Congo Kinshasa (alors dit Zaire) et de la Tanzanie principalement.
Au mois de mai 1994, Mitterrand avait malignement pris la précaution d’envoyer ses barbouzes habillés en diplomates chez le président Mobutu Sese Seko du Zaire pour obtenir de lui qu’il tienne les portes de l’Est de son pays larges ouvertes pour accueillir les armées – ainsi que les armements- du gouvernement rwandais génocidaire qui était en instance de déconfiture et de débandade. Mitterrand ne demandait pas une faveur à Mobutu : il faisait plutôt un marchandage qui voisinait le chantage.
Qu’est-ce que Mitterrand vendait-il a Mobutu au mois de mai 1994 ?
A un Mobutu très malaisément installé dans son palais de la dense foret équatoriale depuis trois ans déjà, harcelé et malmené par la presse zaïroise enclenchée par de pauvres politiciens zaïrois en soi-disant quête d’une utopique démocratisation du Zaïre ; lequel Mobutu venait de passer trois ans en quarantaine diplomatique (il ne pouvait même pas recevoir un visa de sortie du Zaïre) pour la tragique et monstrueuse affaire des tueries massives,à l’arme blanche par l’armée nationale, des étudiants du campus universitaire de Lubumbashi au Katanga en mai 1990 ;
A ce pitoyable Mobutu, Mitterrand vendait la perspective d’une sortie de quarantaine, à la condition de recevoir sur son territoire armées et armements du gouvernement génocidaire du Rwanda.
Et en Août, Mobutu reprenait sa canne et sa toque pour se rendre au sommet franco-africain de Biarritz où le Rwanda n’était pas invité. Aux diplomates africains qui s’inquiétaient de savoir pourquoi le Rwanda n’était pas représenté à ces assises comme d’habitude, les diplomates français disaient désinvoltement que le soi-disant gouvernement installé à Kigali par les rebelles du FPR n’allait survivre.
Dans le programme politique du président Mitterrand, ces manœuvres étaient destinées à ménager un espace de repli tactique des armées et milices génocidaires qui devaient se ré-entrainer et se réarmer, la France aidant, en vue d’un retour en force au Rwanda.
FDLR bénéficient-elles de la sempiternelle sympathie française ?
Depuis vingt ans, ces armées génocidaires, qui se nomment FDLR aujourd’hui, sont là à jouer le jeu de la France qui n’a jamais admis sa défaite au Rwanda par le général Kagamé et son increvable armée de rebelle en 1994.
La France officielle rêve toujours de mettre hors-jeu le régime FPR-ien installé à Kigali le 19 juillet 1994. Il est permis de rêver, mais dans le cas de la France c’est malheureusement aux dépens de milliers de filles et de femmes qui se font violer et empaler et tuer en masse ; aux dépens des millions de congolais qui continuent à ce jour à périr sans trop savoir pourquoi !
La MONUSCO plantée et pilotée au Congo par la France usant de mille astuces pour berner l’ONU et la communauté internationale constituent un cheval de Troie nouvelle version devant détruire le régime Kagamé.
De même que l’antique ville de Troie fut détruite grâce à la ruse du général Ulysse usant de son immense cheval plantée à l’entrée de la célèbre cité de Troie, le Congo se fait détruire sous nos yeux par la ruse des stratèges français et leur MONUSCO, qui assiège le Rwanda depuis 1999 sans succès apparent. On se demande pourquoi le Rwanda n’exige pas le limogeage du diplomate français Ladsous, chef du département du maintien de la paix de l’ONU à new York.
Ce Ladsous était de ces français qui pilotaient l’exécution du génocide des tutsi en avril-juillet 1994.
Cette clique de politiciens qui agit dans ses propres intérêts mais au nom du peuple français, qu’ils avilissent et déshonorent assidument, se meurt peu à peu et ne sera plus là en quelques années pour rendre compte de ses crimes qui s’accumulent en région des grands lacs africains.
Qui doit en dernier ressort assumer cette responsabilité criminelle ? C’est le peuple français bien sûr !
Publié le 6-01-2015 – par Ntarugera Deo Koya
http://fr.igihe.com/opinions-reactions/le-peuple-francais-est-pris-en-otage-par-une.html
Posté par rwandaises.com