Depuis Kigali, ce lundi 11 mai 2015, un citoyen rwandais, sous couvert de l’anonymat s’est livré, en donnant son point de vue sur les propos du Belge M. Koen Vervaeke, envoyé spécial de l’UE dans la region des Grands-Lacs, qui s’est donné pour mission de venir perturber la campagne électorale en cours au Burundi …
Selon ce citoyen rwandais, vivant à Kigali :
Le problème dans cette affaire n’est pas politique.C’est un problème strictement juridique. Il porte sur l’interprétation des dispositions de la constitution invoqués par les différents protagonistes.
Toute opinion des étrangers , furent-ils des maîtres du monde constitue une immixtion dans les affaires internes d’un Etat souverain qu’est le Burundi et un mépris à l’endroit des dirigeants burundais. Les menaces de coupure des miettes allouées à l’Etat Burundais constitue un chantage inacceptable à l’endroit des autorités burundaises. Le Burundi est une Nation qui vient du fond des âges. Les Burundais n’ont pas attendu ces gens pour manger et vivre. La grandeur d’une pays n’est pas liée à ses richesses et/ou à sa superficie. Elle repose sur le sens de l’honneur et de dignité incontestable de ses dirigeants d’une part et leur capacité effective de relever le défi auquel elles ont à faire face peu importe les conséquences d’autre part. L’honneur et la dignité n’ont pas de prix.
Sur ce point, j’ai toujours apprécié la position de notre Président, Paul Kagame, même si je n’adhère pas à la manière dont il gère le pays. Un homme a ses défauts et ses qualités. Les qualités premières et intrinsèques de Kagame est qu’il n’accepte jamais le mépris et l’humiliation.
Un Peuple sans honneur et sans dignité, même un chien ne peut le respecter. Il est de même de tout dirigeant d’un pays. Les autorités burundaises ne doivent même pas répondre à ces genres de divagations ou y accorder une importance quelle que soit nature. Pour ces gens, les Nègres sont comme des zébus qu’on peut tourner par le jeu de menace de coupure de moyens de subsistance. Ce qui est malheureux et pitoyable c’est que certains Burundais, dits universitaires au surplus, ont écrit aux maîtres chanteurs pour leur demander de couper les miettes allouées au Burundi. Ce sont ce genres d’actes qui font que les nègres soient traités, peu importe leur niveau d’éducation, soient considérés et traités comme des êtres inférieurs dépourvus de sens élémentaire de l’honneur et de dignité. Selon eux, le ridicule n’a aucun sens pour les Nègres. La parfaite illustration est les étudiants qui crèchent dans la rue devant l’ambassade des USA. Si c’était dans notre pays, ils n’auraient pas osé y penser sous peine de recevoir à bon droit la leçon sur le sens de l’honneur et de dignité.
Monsieur Koen Vervaeke dit envoyer spécial de l’UE ose avec un mépris absolu parler de la CPI. Ses propos est la preuve que la CPI n’est pas une juridiction au sens juridique du terme mais un instrument de chantage à la disposition des soi disant maîtres du monde contre les dirigeants africains. Que vient faire la CPI dans cette faire à laquelle la Cour Constitutionnelle d’un Etat souverain a déjà apporté une réponse définitive et in-susceptible de recours, qui s’impose à tous les acteurs en cause et qui n’a fait l’objet d’une quelconque contestation de la part de l’opposition?
Plus de six millions de morts congolais, femmes, hommes et enfants de tous âges. Personne n’a entendu les maîtres chanteurs parler de la CPI alors que les auteurs de ces crimes sont notoirement connu. Depuis quand ces gens ont le sens de compassion à l’endroit des Burundais? Dès lorsqu’ils en sont dépourvus pour des millions de morts congolais et qu’ils prétendent en avoir pour les victimes burundais à l’exception des policiers assassinés en faisant leur devoir, leur sens de compassion est donc sélectif.
Le journaliste a pour mission d’informer objectivement le Peuple sur ce qui se passe dans la pays et dans le monde d’une part et participer à son éducation d’autre part. Il s’ensuit que Koen Vervaeke doit être mis à sa place réelle par les médias burundais, peu importe leur tendance politique. Ce qui sépare des Burundais à savoir les petits intérêts personnels et plus petit que ce qui les Uni: l’intérêt général, l’honneur et la dignité de leur pays et le respect de leurs institutions.
Au regard de la chronologie des faits et des déclarations de Koen Vervaeke, il y a incontestablement un complot contre le gouvernement burundais. Question: quels sont auteurs? «
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 12 mai 2015
Posté par rwandaises.com