Le FORUM ECONOMIQUE MONDIAL (WEF, sigle en anglais) vient de dévoiler l’indice de gouvernance mondiale plaçant le Rwanda devant presque tous les pays « avancés » et devant les « démocraties occidentales ».

(Agaciro nti kagurishwa ,Agaciro nti kagurwa , Agaciro inti kagira igiciro , ni wowe ukiha…………..)

La position exceptionnelle du Rwanda dans ce classement mondial a suscité pas mal d’interrogations. Beaucoup se demandent sur quels critères de références crédibles le WEF peut-il placer le pays des « Mille Collines » en septième position mondiale, bien au-dessus de la Suisse, du Luxembourg et d’autres pays européens développés ? Dans ce classement, le Rwanda se trouve dans le peloton de tête en compagnie du Qatar, la Finlande, Singapour et les Émirats Arabes Unis.

Parmi plusieurs aspects, les chercheurs du WEF ont examiné comment le gouvernement a géré ses dépenses, avec un minimum de gaspillage, au vu de ses maigres ressources, tout en garantissant la voie aux investissements.

Ce qui a soulevé tellement de questions au sujet de ce classement, c’est de voir publier le rapport du WEF, un jour avant le débat parlementaire sur l’amendement de l’Article 101 de la Constitution rwandaise tenu le 14 juillet 2015, ce qui donnerait la possibilité au Président Paul KAGAME de briguer un troisième mandat en 2017. De plus, ce rapport élogieux pour le pays a été publié juste après le 21ième anniversaire de la Libération du pays et de la fin du génocide.

En tous les cas, lorsque le législateur a fait mention du rapport de WEF lors du débat au Parlement pour l’amendement de l’Article 101 de la constitution, tout en affirmant que sans Paul Kagame tout cela n’aurait pas été possible, la foule qui s’était massée au Parlement s’est manifestée par d’énormes applaudissements assourdissants.

Mais, en réalité, qu’en est-il ?

Une chose est certaine, rares sont ceux qui ne savent pas qui est Paul Kagame, ce qui le fait agir d’une certaine manière, ce qui l’inspire, comment il montre la voie et donne du sens à sa mission. Tous savent le temps et le sacrifice qu’il a enduré pour arriver à être aujourd’hui, à ce point soutenu farouchement et passionnément, en tant que Président. En tous les cas, Dieu, lui, le sait !

Tout a commencé en janvier 1979, lorsque Paul Kagame, âgé de 21 ans, a rejoint l’armée ougandaise. A cette époque, il connaissait parfaitement le contexte politico-social de l’Ouganda, mais ses regards étaient déjà portés vers le Rwanda. Il avait d’ailleurs, à plusieurs reprises, visité son pays en raison de l’attachement qu’il lui vouait. Plusieurs membres de sa famille étaient restés au Pays des mille Collines, sa véritable et seule patrie.

Courant 1979, le troisième Président de l’Ouganda, Idi Amin Dada a fui le pays et le nouveau gouvernement de Milton OBOTE, considéré comme le « père de l’indépendance », est convaincu que le pays a besoin d’une armée forte et stable, représentative des différences nationales. Il instaure dès lors une armée professionnelle.

Âgé alors de 22 ans, Kagame passe avec succès un examen très relevé, destiné à sélectionner les candidats à l’Académie des élites militaires de la Tanzanie à Monduli, là où sont formés les meilleurs soldats du continent africain.

Suite à une réunion dite « secrète », au sein de l’armée, Kagame n’a jamais rejoint l’Académie Militaire de Tanzanie et son nom, au même titre que certains autres, ont été rayés de la liste de ceux « qualifiés » pour se rendre à Monduli. Ils étaient considérés comme des rwandais, et non des ougandais et ont donc été exclus de manière radicale de l’armée nationale ougandaise.

Le nouvel homme fort du pays, OBOTE, qui détestait les rwandais, a décrété que « l’Ouganda devait être seulement pour les ougandais ».

Cet échec était d’autant plus douloureux que Kagame avait dans ses plans de profiter de cette expérience pour envisager un éventuel retour au Rwanda. A 22 ans, le mal du pays se faisait sentir et lui, comme beaucoup d’autres, aspiraient à rentrer au Rwanda.

Pendant ce temps-là, OBOTE, avec ses politiques de division, a voulu légitimer son règne par une élection qui a eu lieu en décembre 1980. Fort de sa victoire, il fait comprendre aux « indésirables » le choix de rester et d’être hanté par l’humiliation, ou alors de choisir un chemin plus dangereux. Kagame a fait le choix du « chemin le plus dangereux » !

Le 6 février 1981, un groupe de 27 hommes s’infiltre dans la brousse pour combattre OBOTE. Paul Kagame fait partie des quelques privilégiés qui ont mobilisé les jeunes et dirigé le projet.

OBOTE est furieux et décide, en octobre 1982, d’expulser des milliers de réfugiés rwandais tout en bombardant les camps de réfugiés grâce à son armée de l’air.

Des années plus tard, en 1987, quelques rwandais instruits rejoignent les efforts des petits groupes pour former le Front Patriotique Rwanda (FPR) et planifier un retour au pays… et la suite de l’histoire est connue de tous.

Le 22 avril 2000, Paul Kagame devient Président du Rwanda. Stephen KINZER, auteur primé, a écrit dans son best-seller de 2010, « Biographie de Kagame », que le Président a créé toute une série d’objectifs et de priorités pour son nouveau programme « VISION 2020 ». KINZER s’explique, « En 2002 et 2003, le Rwanda a été transformé, passant du chaos et de la dévastation, en un lieu de paix et de stabilité ».

Au Rwanda, que l’on enseigne parfois comme étant « la Prusse de l’Afrique » où le Président insiste sur l’autodiscipline stricte de chaque citoyen, tout doit fonctionner correctement et à temps. Les rues doivent restées propres et les règlements doivent être suivis à la lettre. Les commerces affichent leurs attestations fiscales, les prix doivent être étiquetés sur la marchandise. La corruption au pays a été combattue avec force de sorte qu’elle a pratiquement disparue, ce qui est exceptionnel sur le continent africain. La justice est rapide et impartiale, peu importe le statut des parties en cause.

On peut ajouter à ces changements opérés sous Kagame, le fait que les orphelinats ont fermé leurs portes et que les enfants adoptés suivent les cours scolaires. Les mendiants se voient proposer un job ou une petite entreprise et le fait d’utiliser la fonction publique à des fins personnelles est l’une des pires infractions. De puissants Généraux de l’Armée ont été sévèrement sanctionnés et certains d’entre eux ont même encouru des peines de prison.

On ne peut pas ne pas mentionner la sécurité qui est absolue sur tout le territoire rwandais. N’importe quel rwandais, ou étranger, homme ou femme, peut se promener dans les rues, de jour comme de nuit, avec un sac rempli d’un million de dollars, sans qu’il ne risque quoi que ce soit.

Le Gouvernement est en tout temps très rigoureux, couvrant notamment 75% des frais médicaux pour tous les citoyens. Pour un pays d’Afrique, c’est tout de même exceptionnel de pouvoir bénéficier d’une garantie sociale supérieur à celle proposée aux citoyens des Etats-Unis d’Amérique !

Aujourd’hui, on peut le prouver et le clamer haut et fort…le classement du Rwanda à la septième place mondiale n’est pas une affaire de complaisance, mais reflète purement et strictement la vérité sur le terrain.

Les autorités ont une véritable hostilité à l’égard de la pauvreté et ont déjà sauvé plus d’un million de rwandais de la « grande pauvreté ». L’économie s’est envolée passant de 1,7 milliards de dollars en 2000 à plus de 8 milliards aujourd’hui. Kagame est reconnu dans le monde comme le plus grand

« vendeur » du Rwanda allant chercher plus de 2 milliards de dollars d’investissements au cours de ces cinq dernières années. Certainement qu’il ne compte pas s’arrêter là.

Il y a moins d’un an, le Président rwandais a vendu un « Euro Bond » et a obtenu 400 millions de dollars…et ceci n’est qu’un seul exemple.

Les auteurs Patricia CRISAFULLI et Andrea REDMOND parlent dans leur livre « Rwanda Inc. » de Kagame comme un « Directeur Général » qui pourrait être « l’histoire de redressement ultime sur un continent plus connu pour des promesse et des potentiels non exploités ».

Le rapport de WEF est simplement une justification de la propre évolution du Rwanda. « Forte présence du Rwanda en septième position a été fixé en grande partie grâce au faible niveau de gaspillage dans les dépenses du gouvernement », ont confirmé les chercheurs du Groupe DAVOS.

L’ancienne Secrétaire Adjoint d’État aux USA, Madame Jendayi E. FRAZER était l’une des trois évaluateurs externes indépendants.

Le tableau de bord a démontré que la gouvernance du Rwanda s’est améliorée d’années en années. Sur les huit indicateurs mesurés, six ont obtenu plus de 75% contre quatre lors de l’étude précédente.

Le Président Kagame a présenté le bilan pour mesurer le succès de ses politiques. Le Président est ambitieux et exigeant. Pour les fonctionnaires, l’échec attire toujours un « retour » extrêmement désagréable. Le modèle du dirigeant rwandais, « faites pour vous-même » doit rester à l’esprit avec indépendance et auto-détermination et le fait de forger des partenariats stratégiques avec ceux qui soutiennent votre vision…c’est évidemment travailler.

Personne n’est capable de découvrir ce qui motive le Président rwandais, même ses collaborateurs les plus proches n’entrevoient aucun indice.

Ceux qui sont farouchement exigeants pour l’amendement constitutionnel afin de permettre à Kagame de continuer à diriger le Rwanda, peuvent seulement expliquer ce qu’il a fait pour eux, mais sont également incapables de discerner ce qui motive l’efficacité qui est la sienne.
KT Press : (250)788517204 – B.P : 2229 Kigali – Rwanda

http://www.newspress.fr/Communique_FR_290233_6304.aspx

Posté le 24/07/2015 par rwandaises.com