Dimanche, 5 juillet 2015, la Fédération du Secteur Privé a organisé des manifestations pour la libération du gén. Karenzi Karake. Parmi les marcheurs, on a noté avec grand intérêt le Ministre de la Justice et garde des sceaux, Johnston Businge. Il a donné son témoignage des circonstances de détention préventive du général à la fin de la marche.

Selon le ministre, Gén. KK a été arrêté et mis en détention dans une prison de très haute sécurité comme si il était de la trempe d’Ossama Bin Laden.

Le mépris autour de l’arrestation du général

Il a été arrêté par un petit agent de police anglais, a confié le ministre montrant que dans les annales internationales cela ne s’est jamais produit ailleurs et dans d’autres circonstances, qu’on n’a jamais vu un petit agent de police arrêter un haut dirigeant de la MOSSAD, de la FBI, KGB…

Racontant aux manifestants comment la plaidoirie devant la cour s’est déroulée, il a souligné que les Rwandais ont joué un grand rôle à voir l’abnégation qu’ils ont affoché dans la défense de leur général.

« Généralement le public affiche un sentiment de répulsion face à un criminel. Les sentiments ont été autres pour le Gén, KK. D’abord de par le mépris affiché par la justice britannique qui fait fi du protocole international en matière d’arrestation des autorités. Ensuite, l’injustice a été claire. Tout le monde a réalisé que la question n’est pas la criminalité de l’individu mais plutôt un contentieux politique entre le Rwanda et le pays hôte du général », a poursuivi le ministre s’adressant à une foule de manifestants tantôt médusés, tantôt coléreux mais surtout révoltés.

Le président Paul Kagame n’a pas approuvé que son général soit extradé vers la justice espagnole. Il a tenu à voir que le pays qui l’a arrêté montre le fond de l’affaire, une affaire qui est encore floue, a dit le ministre qui a commencé à faire le récit de la comparution du général.

Pour le Ministère Public britannique « cet homme est un général d’armée, plusieurs années dans la guérilla avant de prendre le pouvoir. Il a beaucoup d’amis au monde. Il a des forces que vous ne pouvez pas imaginer. Il est accusé de crimes graves. Au cas où il serait relâché, il disparaîtrait. Si on ne fait pas attention, un hélico peut venir ici procéder à son évasion ».

La défense du général montre qu’effectivement l’homme n’est pas un quidam, raconte le ministre. Il brosse entre-temps un tableau de transformation du Rwanda de sa faillite de 1994 à de satisfaisants progrès réalisés.

Le ministre rapporte ensuite comment l’avocat de la défense assène un argument massue au procureur qui prend le Général pour un terroriste de la trempe d’Osama Bin Laden.

« Si nos services de sécurité rencontrent des terroristes pour des séances de travail car mon client les a rencontré, et j’en ai des preuves alors là notre situation n’est pas reluisante », a rapporté le ministre à la foule de manifestants ajoutant qu’à cette répartie, le Procureur est resté pantois, il a cloué le bec ne trouvant plus rien à dire.

Au juge de prendre la relève et de déclarer une libération provisoire avec caution d’un million de pounds.

Le ministre demande ensuite à la foule de commerçants et autres investisseurs venus nombreux participer à la marche-soutien du général. : « Nous devons reconquérir notre dignité dans la communauté internationale. Le fonds ISHEMA RYACU que vous initiez est un signe que les Rwandais prennent en charge la gestion de l’image qu’ils doivent avoir dans le concert des Nations », a dit le Ministre faisant en sorte qu’il usurpe les responsabilités des Ministres de l’Economie & Finance et du Commerce&Industries qui doivent créer des conditions propices au profits des businessmen rwandais pour une plus grande productivité nationale et création de richesses et produits labellisés rwandais pour que les citoyens rwandais se prennent en charge au lieu de consommer cent pour cent étranger.

Publié le 7-07-2015 –  par ndj

http://fr.igihe.com/tourisme/commercants-de-la-fsp-manifestent-appel-a-se.html

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