L’arrestation du général rwandais et chef des services de renseignement, Karernzi Karake par la Police britannique au nom d’un mandat espagnol continue à provoquer des interrogations. C’est un affront dont la plupart d’acteurs nationaux veulent se laver une fois pour toutes à l’endroit de ces mandats d’arrêt lancé par le juge espagnol Andreu Merelles à l’endroit de 40 officiels rwandais tôt dans les années 2000.

Ce samedi, 29 août 2015, au cours du débat hebdomadaire de RBA Dusangire Ijambo où étaient invités Tom Ndahiro et le juriste Evode Uwizeyimana, ce dernier a suggéré qu’un expert en droit devrait faire le voyage de Madrid et discuter avec les autorités judiciaires espagnoles à propos de ce contentieux.

D’après Evode, les mandats d’arrêt espagnols à l’endroit des officiels rwandais ont été annulés mais ils risquent de continuer à gêner au cas où aucune action n’est entreprise dans ce sens.

Pour lui, la question est politique qui requiert des démarches politiques. « Le Rwanda doit faire une offensive diplomatique. Il faut savoir qu’entre le judiciaire et le politique, la limite est ténue », a-t-il dit.

Ce jeune juriste trouve que les démarches espagnoles consistant à tenter de taxer le FPR de mouvement terroriste est une sorte de vengeance contre ce même FPR qui a mené avec succès une guerre de libération en 1994 au Rwanda faisant en sorte que les intérêts espagnols au Rwanda et dans la région en ont pati.

« Les mandats d’arrêt du juge espagnol antiterroriste Andreu Merelles à l’endroit des 40 officiers rwandais ont été jugés nuls et non avenus par la justice espagnol. Ceux qui les ont émis ont interjeté appel à la Cour Suprême espagnole qui, depuis lors, ne se prononce pas encore », a dit Evode qui recommande que le Rwanda s’active diplomatiquement pour que la Cour Suprême espagnole se prononce là dessus est ordonne leur annulation.

« La diplomatie doit aller de pair avec une action en justice. Ainsi le Rwanda doit commettre un avocat à cette affaire. Celui-ci montrera que le fait que le verdict de la Cour ne tombe pas, ces mandats exercent un impact négatif sur ses clients », a-t-il ajouté montrant que dans tous les cas, aucune démarche d’arrestation par la Police britannique n’aurait pas dû frapper le Général KK en mission officielle en GB.

 

Pour le chercheur Tom Ndahiro, cette question est liée par l’activité souterraine de l’opposition rwandaise de la diaspora qui doit se désillusionner de son forfait.

http://fr.igihe.com/tourisme/debat-autour-des-mandats-obsolettes-espagnols.html

Posté le 01/09/2015 par rwandaises.com