Le rwandais François Ngarambe nommé Vice-président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies

Dr François Ngarambe, ambassadeur du Rwanda en Suisse, a été nommé Vice-président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies.

Monsieur Ngarambe est également le Représentant Permanent du Rwanda auprès de l’ONU, de l’Organisation Mondiale du Commerce et d’autres organismes internationaux dont le siège est à Genève.

Il a été nommé mercredi à Genève par le groupe africain au sein du Conseil composé de 13 pays représentant le reste du Continent.

« L’Afrique a nommé le Rwanda au poste de Vice-président du Conseil des Droits de l’Homme. Je suis honoré d’avoir été élu à ce titre. Je m’engage à promouvoir la cause des droits de l’homme », a déclaré Monsieur Ngarambe dans un tweet.

« Cette nomination et cette élection reflètent le vote de confiance du Groupe Africain au Rwanda, approuvé par le Conseil des Droits de l’Homme. Cette confiance est la reconnaissance de la capacité et de l’engagement du Rwanda à contribuer aux efforts mondiaux pour faire avancer la cause universelle des Droits de l’Homme », a déclaré Monsieur Ngarambe au New Times plus tard.
Le Rwanda fait partie du Conseil des Droits de l’Homme jusque fin le 31 décembre 2018.

L’émissaire a réitéré l’engagement du Rwanda aux efforts continus visant à renforcer le Conseil des droits de l’homme, le rendant plus actif et plus efficace, le rendant plus axé sur les personnes que sur la bureaucratie et les procédures.

« La prévention des violations des droits de l’homme, le renforcement des capacités de prévention et / ou de résolution des crises seront au cœur de notre contribution », a-t-il ajouté.

Lors du vote de mercredi, la Slovénie a été élue Présidente du Conseil, tandis que l’Allemagne, les Philippines et le Chili se partagent la vice-présidence avec le Rwanda pour un mandat d’un an.

Le Conseil est composé de 47 États membres, qui sont élus directement et individuellement au scrutin secret par la majorité des membres de l’Assemblée Générale.

L’adhésion repose sur une répartition géographique équitable entre les États africains, les États d’Asie-Pacifique, les États d’Europe orientale, les États d’Amérique latine et des Caraïbes et les États d’Europe occidentale et autres États.