Kigali: Par le biais du programme «Intore mu biruhuko», la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG) a entrepris d’expliquer aux élèves en vacances et aux autres jeunes en général,  la tragique histoire de la préparation et de l’exécution du Génocide perpétré contre les Tutsi; ses conséquences à la société Rwandaise ainsi que le rôle que devrait jouer les Jeunes Rwandais dans la lutte contre l’idéologie du génocide.

C’est dans ce cadre que le coordinateur de la CNLG dans les districts de Nyabihu et Rubavu, Jean Damascène Nteziryayo a fait une présentation aux 90 jeunes, réunis dans la salle de réunion du secteur Karago, dans le district de Nyabihu pour échanger sur la prévention du génocide et la lutte contre son idéologie.

Au cours de cette présentation, ces jeunes  ont obtenu  des explications sur la façon dont avant l’arrivée des colonisateurs, les Rwandais étaient caractérisés par une unité fondée sur l’identité rwandaise inclusive. Ils étaient épris de l’identité rwandaise et de l’expansion du Rwanda dans l’unité fondée sur une vision commune, une croyance et des valeurs communes de gentillesse, de bravoure et d’entraide.

Nteziryayo leur a expliqué aussi la façon dont les valeurs de la culture rwandaise et « Itorero rw’Igihugu », plate-forme éducative du pays, ont été détruites par les colonisateurs qui  ont défait le système administratif du pays fondé sur le royaume et la croyance fondée sur le Dieu rwandais ( Imana y’i Rwanda) et ont substitué les valeurs qui y sont connexes  par  des dogmes de leur religion alors que les tabous  qui étaient dans la culture rwandaise ont été dévalorisés avec l’aide des missionnaires catholiques, en particulier les «Pères Blancs».

Il leur a également expliqué la façon dont les régimes qui ont pris le pouvoir après l’indépendance du pays ont continué dans la lignée de la politique discriminatoire initiée par les colonisateurs. Cela a conduit au fait que durant la première et la deuxième républiques, les Tutsi étaient constamment persécutés, marginalisés dans les écoles, au travail et dans d’autres aspects de la vie du pays et même tués jusqu’au Génocide de 1994 qui a fait plus d’un million de victimes en seulement 100 jours.

Apres la présentation, les participants ont été donnés le temps de poser les questions et d’échanger leurs points de vue sur ce sujet. Ils ont juré de changer cette tragique histoire qui a caractérisé leur pays en dénonçant quiconque, a tendance à les plonger dans des activités de discrimination ou d’idéologie du génocide. (Fin)

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Posté le 06/01/18 par rwandaises.com