La présidente du FMI, Christine Lagarde (G) et le Président rwandais Paul Kagamé (D)

Le Conseil d’administration du FMI vient d’approuver un décaissement de 25, 8 millions de dollars en faveur du Rwanda dans le cadre des deux programmes d’assistance technique et financière dont bénéficie le pays. Après une croissance certes robuste mais en deçà de son potentiel les deux dernières années, le FMI s’attend à un rebond du dynamisme de l’économie rwandaise pour les deux prochaines années avec un taux prévu de 7 à 7,5%.

L’année s’annonce sous de bons auspices pour l’économie rwandaise. Le FMI s’attend en effet à un retour du dynamisme historique de la croissance du PIB du pays pour les deux prochaines années avec une projection moyenne comprise entre 7 et 7,5%. En 2016 et 2017, le rythme de croissance bien que robuste par rapport à la région a été estimé à 5,2%.

Les nouvelles projections du FMI ont été rendues publiques à l’issue de la réunion de son Conseil d’administration de lundi dernier au cours de laquelle, il a approuvé au profit du Rwanda, l’extension de l’Instrument d’appui aux politiques (ISP) jusqu’au 1er décembre prochain à l’issue de l’achèvement de la huitième revue de la performance du pays. Par ailleurs, le fonds a également achevé l’examen des résultats obtenus à l’issue du troisième examen de l’arrangement au titre de la Facilité de crédit et de soutien (SCF). A cette occasion, le fonds a autorisé le décaissement d’une enveloppe de 25,8 millions de dollars, ce qui porte le total des décaissements au titre de l’accord à environ 206,6 millions de dollars.

A l’issue de la réunion de passage en revue de l’évolution de l’économie rwandaise du conseil, Tao Zhang , le directeur général adjoint et président par intérim a déclaré que « le Rwanda a fait des progrès notables dans la réduction des déséquilibres extérieurs, ce qui a aidé à préserver la stabilité macroéconomique et à améliorer les perspectives de croissance à long terme ». Dans le communiqué publié à cet effet, le FMI a également noté que l’ajustement du taux de change a été l’outil central de l’ajustement des politiques mis en œuvre en la matière, lesquelles ont été par ailleurs soutenues par la modération des dépenses publiques et une politique monétaire prudente. « Conjuguées à des politiques ciblées de promotion de la production intérieure, ces politiques ont réduit le déficit du compte courant et devraient placer les soldes extérieurs sur une trajectoire soutenable à moyen terme » a estimé le FMI.

https://afrique.latribune.fr/economie/2018-01-17/rwanda-rebond-de-la-cro…

Posté le 18/01/18 par rwandaises.com