Le pays tout entier s’apprête à fêter la « Journée des Héros », une occasion annuelle pour mettre dans la lumière ceux et celles qui ont accompli des choses extraordinaires, parfois même au détriment de leur propre vie. Le Rwanda n’oublie pas ses « Héros » et sait pertinemment qu’ils ont joué un rôle primordial dans la construction de la nation actuelle.
Sans avoir jamais consulté la liste complète des hommes et des femmes qui ont été mis à l’honneur à l’occasion de cette journée dédiée spécialement aux « héros du Rwanda », la question qui me vient immédiatement à l’esprit est de savoir si le « FPR-Inkotanyi » a seulement déjà été cité, honoré et récompensé pour ces actions passées et actuelles.
Le problème réside certainement dans la position actuelle du « FPR-Inkotanyi » ; difficile de s’octroyer à soi-même la distinction morale la plus haute, alors que le parti se dévoue toujours avec autant de force au service du pays. Peut-être faudrait-il que ce soit les rwandais eux-mêmes qui le proposent ?
Aujourd’hui, qui oserait imaginer à quoi ressemblerait ce pays sans la folie « utopique » de ces hommes et de ces femmes qui ont rêvé de faire de leur pays ce qu’il est devenu aujourd’hui. Il fallait vraiment être « utopique » pour réaliser ces « songes », mais il fallait surtout y croire et ne rien lâcher, avancer sans laisser la moindre place au doute et réaliser l’impossible !
Nombreux sont ceux qui ont donné leur vie pour libérer le pays, mais c’est également grâce aux responsables du « FPR-Inkotanyi », que tout ce sacrifice n’a pas été vain. La guerre à peine terminée, il fallait reconstruire le Rwanda qui n’était plus qu’un champ de ruine, ramener la sécurité et la paix là où régnait la terreur et la division depuis plusieurs décennies… c’était un travail de titan qui attendait les responsables du « FPR », allaient-ils être capables de relever ce nouveau défi ?
C’était une « utopie » de plus qu’il fallait transformer en « réalité », et personne n’aurait misé un « *kopeck » sur l’issue de ce nouveau challenge. Et pourtant, le « FPR » a poursuivi ses rêves et s’est mis directement au travail. Il fallait reconstruire tout un pays, réconcilier toute une population, ramener la sécurité et la paix… autant dire que le combat n’était pas gagné d’avance.
(*) kopeck : monnaie russe du 16ième siècle valant un centième de rouble…autrement dit : « monnaie qui ne valait pas un sous »
Aujourd’hui, le Rwanda est une « étoile qui brille sur le continent africain ». Le « World Economic Forum » classe même le pays à la septième position des nations les mieux gérées au monde ! Le Président Paul Kagame vient d’être choisi comme Président de l’Union Africaine, à la grande joie de bon nombre d’africains qui voit en lui un homme du changement, capable d’apporter au continent ce qu’il a pu offrir au Rwanda.
La réussite du « FPR » ne doit pas se lire uniquement à travers le prisme de la victoire qui a mis fin au génocide de 1994. Les dirigeants ne se sont pas contentés d’avoir vaincus un pouvoir tyrannique injuste qui divisait le peuple rwandais, ils ont voulu réconcilier l’inconciliable, panser les blessures physiques et morales et apporter l’espoir de jours meilleurs. Ils ont fait du Rwanda une nation paisible alors que sa réputation parlait d’un « pays de tueurs ». Même au sein du parti, les rwandais se retrouvaient réuni, peu importe leur appartenance aux anciens clichés « Tutsi » – « Hutu », tous ils ont relevé leurs manches, et c’est sans doute l’un des secrets de la réussite.
Après le génocide, alors que le pays n’était plus qu’une immense terre brûlée, le « FPR » a dû investir directement dans le pays dont la réputation faisait fuir tout investisseur potentiel. Aucune entreprise ne se portait volontaire pour venir risquer leur capital dans un pays à l’histoire si lourde. Pour assurer la reconstruction du pays, c’est le « FPR », une fois encore seul, qui a dû amener la solution et investir dans les secteurs clés afin de sortir le pays de l’impasse dans lequel il se trouvait. Aujourd’hui, certains osent reprocher au « FPR » d’être actionnaire dans certaines structures du pays, mais ils étaient où ces gens-là lorsque le Rwanda avait besoin d’eux ?
Il est évident qu’il reste encore un long chemin à parcourir, tout n’est pas parfait et ne le sera sans doute jamais, même si les actions accomplies jusqu’à ce jour relève du « presque parfait ». Avec un pygmalion comme le « FPR », le rwandais sait que son développement est sur la meilleure des voies possibles. Rien n’est jamais gagné d’avance et les choses sont tellement fragiles, mais gageons que ceux qui ont affronté l’enfer pour arriver aujourd’hui aux portes de la réussite, sauront rester vigilants.
Oui, le « FPR-Inkotanyi » est un grand parti politique qui met son peuple en premier et qui a fait de grandes choses tout en poursuivant sa route pour en faire de plus belles encore, sans jamais se reposer sur ses lauriers.
Oui le « FPR-Inkotanyi » a redonné au Rwanda « Agaciro ».
Oui le Président Paul Kagame est un « grand homme » qui marquera l’histoire non seulement de son pays, mais de tout un continent.
Oui le Rwanda est une grande nation qui est devenu un pays paisible où règnent la paix et la sécurité.
Ceux qui parlent du « miracle rwandais » sont à côté de la plaque ! Si le Rwanda est devenu ce qu’il est aujourd’hui, il le doit en premier au « FPR-Inkotanyi », ensuite à son Président Paul Kagame qui a déjà marqué l’Histoire, et finalement à tous les rwandais qui ont fait les sacrifices indispensables à la réussite du Pays des Mille Collines.
ÉDITO d’Alain BILLEN : Le «FPR-Inkotanyi», le vrai héros du Rwanda
Posté le 02/02/18 par rwandaises.com