L’Ambass. Olivier Nduhungirehe, Secrétaire d’Etat à la coopération internationale s’est entretenu avec TVR (Radio Télévision publique) sur l’état des relations rwando ugandaises et il s’est dit confiant du retour à la normale entre les deux pays.

Il était l’invité du Programme In Focus de ce dimanche 25 février 2018 à la veille de la 15ème Retraite des hauts dirigeants du pays. TVR s’était déplacé à Gabiro en District Gatsibo de l’Est du Pays pour couvrir l’arrivée des hauts dirigeants pour la retraite qui va durer quatre jours.

Il a analysé l’évolution négative des relations entre les deux pays : des citoyens rwandais arrêtés et torturés en Uganda, l’hébergement des dissidents rwandais de RNC/Rwanda National Congress du Gén. Kayumba Nyamwasa décidés à prendre les armes contre le gouvernement actuel…

« Récemment, il a été observé une détérioration des relations rwando ugandaises avec des signes évidents de séquestration arbitraire de citoyens rwandais en voyage ou résidant en Uganda. Nous avons entamé un dialogue entre les deux gouvernement rwandais et ugandais sur ce sujet pour trouver une issue à cette question. Il faut noter aussi que nous multiplions des occasions. Récemment à Addis Abbeba/Ethiopie, en marge du sommet des Chefs d’Etats de l’UA, les deux présidents Museveni et Kagame se sont rencontrés. Nous avons espoir que les choses vont se renormaliser », a dit le Ministre Nduhungirehe.

 

Le journaliste a demandé au ministre si le projet de chemin de fer reliant Mombasa-Nairobi-Kampala-Kigali est remis sur la sellette. La réponse du ministre a été évasive. Il a seulement préféré dire que la reprise de ce projet est juste une conséquence du bon climat de voisinage surtout que les deux pays font partie des pays membre de la EAC.

A la question des recommandations issues de la retraite des Chefs d’Etat de l’EAC selon laquelle il faut rassembler 78 milliards de dollars en dix ans pour mener à bien 200 projets infrastructurels permettant une intégration complète des pays membres, Olivier a semblé faire entendre qu’entre un plan bien étudié et chiffré et les stratégies de démarrage de sa mise en application, il y a tout un tas de défis à surmonter.

« Nous allons continuer à lutter contre ces défis pour que les projets intégratifs soient exécutés. Ils sont essentiels pour la région de l’Afrique de l’Est », a-t-il dit faisant allusion aux différentes conceptions des pays, certains les jugeant non prioritaires.

Olivier a donné un exemple de cette différence malheureuse de mentalités. Il a parlé des gros projets d’intégration des pays membres de la Communauté des Pays de l’Afrique de l’Est dont la douane unique, le marché commun, la monnaie unique et une intégration politique.

Le ministre a dit que la situation actuelle est telle que la perception est communément établie pour peaufiner la pratique du Marché Commun qui s’allie à la liberté de mouvement des personnes et des biens, de marchandises et des investissements.

Mais, a-t-il ajouté, le projet d’harmonisation des tarifs d’appels téléphoniques n’a été signé que par trois pays, l’Uganda, le Rwanda et le Kenya ; les trois autres pays (Tanzanie, Burundi, Soudan du Sud) ayant été réticents à ratifier les accords concernant ce projet.

http://fr.igihe.com/politique/rwanda-uganda-ambass-nduhungirehe-confiant-du.html

Posté le 28/02/2018 par rwandaises.com