La première Dame du Rwanda, Mme Jeannette Kagame, exhorte les adolescentes africaines et rwandaises en particulier à libérer leurs énergies pour trouver régler la question de la contamination du VIH Sida. Elle appelle les jeunes à se liguer pour vaincre ce fléau du SIDA.

Elle a fait cette sortie au cours d’une communication donnée ce mercredi 3 décembre 2019 à la Conférence ICASA (The International Conference on AIDS and Sexually Transmitted Infections in Africa ) qui rassemble quelques 10 mille participants venus de toute l’Afrique et des experts et officiels de la Communauté internationale.

Elle intervenanit au cours de la communication qui discutait des stratégies à mettre en place pour l’éradication chez les adolescentes et autres jeunes felles africaines de la contamination au VIH.
Cette conférence qui va durer du 1er au 7 décembre au KCC/Kigali Conventuion Center survient après une recherche menée par queques quatres institutions universitaires américaines de recherche sur le SIDA au Rwanda en collaboration avec le Gouvernement rwandais, le PEPFAR (US President’s Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR)), CDC (Centers for Disease prevention and Control) et ICAP (International Center for AIDS Care and Treatment Programs). Cette étude a dégagé des réalités sur l’état de la contamination du SIDA au Rwanda où celle-ci est de 6.5% pour les femmes de la tranche 55-59 ans et 7.4% d’hommes de la même tranche.

Des statistiques sont alarmantes pour la nombreuse tranche de 20-24 ans où ce taux de contamination est de 1.8% pour jeunes filles contre seulement 0.6% de garçons.
Les milieux de recherche rapportent que 6.000 jeunes filles essentiellement des pays subsaléliens sont infectées tous les sept jours.
Bousculer les mentalités africaines ? Multiplier les emplois durables chez les jeunes ?

« Qu’est ce que cela demande pour que vous, jeunes filles, puissiez découvrir les forces contre ce mal du SIDA que vous avez en vous-mêmes ? Vous constituez un pilier important de notre société, comportez-vous en conséquence », a dit la Première Dame du Rwanda dans un effort de convaicre la pléthorique jeunesse africaine en force de l’âge qui est souvent en butte contre le manque d’emploi ou contre l’obtention de cet emploi par des voies non procédurières.
De deux, il y a cette éducation sexuelle épanouissante pour les jeunes gens qui ne parvient pas à être dispensée à cause des mentalités culturelles africaines qui cultivent une sorte de tabou autour du sexe, et qui promeuvent la valeur du mariage à un degré supérieur par rapport à la valeur du travail.

« Même si la situation actuelle est ainsi faite, nous avons espoir que les choses peuvent changer car le nombre de nouvelles infections au VIH des adolescentes a diminué de quelques 43% chaque année entre 2009 et 2013. Pour le cas du Rwanda, les statistiques donnent espoir car les décès causés par le SIDA ont diminué de 80% durant ces 20 dernières années », a dit la Première Dame.

Elle s’est insurgée néanmoins contre cette situation qui fait que les jeunes gens, « nos futurs dirigeants, » continuent d’être emportés par ce mal.

« Nous luttons toujours pour que la santé saine soit le privilège de tout le monde. Mais les adolescentes et les jeunes femmes continuent de subir le joug de ce mal. Mettons sur pied des stratégies de lutte contre ce mal. Vous les jeunes gens, faites de cette lutte une affaire personnelle. Qu’est-ce qui vous manque pour que cela soit ainsi ? Qu’attendez-vous de nous les adultes pour que vous puissiez vous-mêmes prendre des décisions engageant vos vies ? Quelles stratégies êtes vous entrain d’asseoir pour que vous vous donniez la main et luttiez ensemble contre les vices ? Il nous faut nous serrez les coudes pour vaincre ce fléau du SIDA », a dit la Première Dame qui, avec sa Fondation IMBUTO, est capable de prendre d’autres stratégies impactant sérieusement sur le changement de comportements sexuels dont la réduction drastique de chômage chez les jeunes en recommandant fermement des instances décentralisées de tout faire pour aider ces jeunes gens à créer eux même de l’emploi, à recommander l’éducation sexuelle, une discipline dispensée par les vrais sexologues sous forme de débat dans les écoles primaires et secondaires du pays, à arrêter des stratégies bousculant certaines pratiques culturelles africaines dont la dot très ancrée dans les mentalités et consicences sociétales.

Redigé par Jovin Ndayishimiye Le 6 décembre 2019