Dans sa course à l’intégration,  le Rwanda a rallongé sa liste de pays autorisés à entrer sur son territoire sans obligation de visa, incluant désormais les pays de la Francophonie et du Commonwealth. Africanews






Le premier sommet Royaume-Uni – Afrique n’a pas été que l’heure des annonces pour Londres, en quête de partenaires pour sa période post-Brexit. La rencontre a également été l’occasion pour le Rwanda de se présenter en terres d’opportunités, notamment en termes de libre circulation.

Son chef d’Etat, Paul Kagame, a du reste annoncé qu’au-delà du continent africain, il ouvrait les portes de son pays aux Etats membres de l’Organisation internationale de la Francophonie, mais également à ceux du Commonwealth, organisation que le Rwanda a rejoint en 2009.

« Le Commonwealth est une communauté de valeurs, toujours d’actualité pour le monde d’aujourd’hui. Plus du tiers de ses États membres sont africains. Ce sont les raisons pour lesquelles le Rwanda a choisi d’adhérer en 2009 (…) À cet égard, nous envisageons bientôt d’exempter les citoyens du Commonwealth, ainsi que l’Union africaine et la Francophonie, du paiement des frais de visa lors de leur entrée au Rwanda », a déclaré le président Kagame.

Dans les faits, l’annonce n’est pas nouvelle, même si le président Kagame a profité du cadre du sommet Royaume-Uni – Afrique pour réitérer ses intentions. En effet, en 2017 déjà, Kigali avait promis que dès janvier 2018, tous les voyageurs du monde entier pouvaient séjourner au « pays des mille collines » durant 30 jours, sans disposer d’un visa.

Le faisant, l’homme fort de Kigali espère attirer davantage d’investisseurs alors que l’Afrique se prépare à l’entrée en application de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca). Fort de son multilinguisme (français, anglais, swahili, kinyarwanda – ses langues officielles), le Rwanda entend par ailleurs surfer sur cette multiplicité pour capter des partenaires à travers le monde.