Le Conseil des Ministres tenu ce vendredi 25 septembre 20 sous la direction du Chef de l’Etat, Paul Kagame flanqué de son Premier Ministre Dr Edouard Ngirente, a fait des conclusions louables de réouverture des activités économiques dans le pays y compris des activités culturelles diverses.

« Le transport de tout ordre est permis dans tout le pays », lit-on dans le communiqué faisant allusion au no-go areas pour le transport en commun dans les districts Rusizi au Sud Ouest et Rulindo- Musanze-Rubavu.
Ledit Conseil des Ministres a également autorisé sous des conditions strictes de lutte contre la propagation de cette pandémie, la réouverture des écoles et des rassemblements de plus de 30 personnes dans des cérémonies traditionnelles diverses ou dans les salles de conférence.

« Des vélo taxi sont aussi autorisés à fonctionner sur les trajets qu’ils empruntaient avant la fermeture de cette activité’’, lit-on dans le communiqué.
Point n’est besoin de rappeler que les activités sportives générales avaient été réautorisées pour le début octobre prochain au cours du récent Conseil des Ministres.

Mais qu’est ce qui est toujours interdit ?
Les places de débit de boissons alcoolisées, les bars et autres dancing bars ne sont pas autorisés à fonctionner ! Le Conseil a encore une fois étiré l’heure du couvre feu nocturne qu’il a étendu au lieu de 21 heures, de 22 heures de la soirée à cinq heures de la petite matinée. Une mesure qui se maintient de façon inexpliquée surtout qu’à ces heures de la nuit, il s’observe généralement une rare circulation de personnes surtout que les fêtards de weekend n’ont pas de bistrots à fréquenter.

Une industrie touristique reprend

Bien que les terrasses et les bistrots soient encore fermés aux boissons alcoolisées, il se comprend que le gouvernement a compris que cette pandémie est aussi dangereuse que la malaria et autres maladies qui sévissent dans le pays, que malgré une forte publicité faite autour d’elle, elle peut parfaitement se soigner au cas où les autorités sanitaires maintiennent plus haut la barre d’alerte générale avec de permanentes mesures d’hygiène publique.

Avec cette conception, les activités touristiques peuvent reprendre et les hôtels suffisamment sollicités comme par le passé, les organisateurs de conférences et colloques internationaux fébrilement occupés. Et la manne tombera dans les caisses du Trésor public.

Redigé par IGIHE Le 26 septembre 2020