La situation sécuritaire a l’est de la RDC et sa dégradation depuis presque trois décennies préoccupe les pays de la région ainsi que la communauté internationale.

Parmi les pêcheurs en eau trouble figure en première ligne la classe politique congolaise.

La population vit en insécurité depuis toutes ces années. A ce jour on dénombre plus de cent vingt groupes dont certains sont entretenus par les politiciens congolais et d’autres par des officiers des FARDC.

Depuis la reprise des hostilités entre le M23 et les FARDC, il est attesté que ces derniers collaborent avec les FDRL.

Et le M23 vient de s’accaparer de la ville stratégique de Bunagana obligeant les éléments des FARDC à se refugier en Ouganda.

Et pourtant qui dit FDRL pense tout de suite au génocide contre les Batutsi au Rwanda et l’exportation de l’idéologie qui persiste dans la partie est de la RDC.

Le vétéran de la politique rwandaise, Tito Rutaremara, à travers compte Twitter a indiqué que les politiciens Congolais sont la racine du mal qui ronge ce pays depuis des décennies.

Durant la colonisation, il y a des gens qui fuyaient les persécutions du colon et prenaient le chemin vers la forêt pour être le plus loin possible.

Après l’indépendance, le colon a fait assassine le héros de l’indépendance, Patrice Lumumba. La rébellion de Pierre Mulele combattu le nouveau régime de Mobutu.

Ainsi prirent naissance les Mai Mai avec leur cri de guerre : « Mulele Mai ». Ils avaient pour base arrière la ville de Kisangani.

Après le génocide contre les Batutsi et l’exode des génocidaires vers le Congo, Laurent Desire Kabila au pouvoir prie l’option de s’allier aux exFar et interahamwe.

Son fils et successeur Joseph Kabila les a armés afin qu’ils combattent le Rwanda.

Tito Rutaremara dit que la naissance des groupes armes tels les Mai Mai étaient encouragée par les politiciens qui voulaient s’emparer des puits d’extraction des minerais. Les revenus servent au financement des activités politiques des intéressés.

Bien plus, pour financer les activités de lobying au niveau national et international.

Selon lui, c’est l’une des raisons du statu quo dans cette partie du pays.

La volonté affichée du Président Tshisekedi d’associer le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda a la résolution du problème récurrent de l’insécurité à l’est du pays a été combattu par ces mêmes politiciens qui ont des intérêts et des alliances.

C’est alors que le M23 quitte le maquis et fait face aux FARDC, FDRL et les Nyatura. Le M23 plus aguerrit les mis en déroute et s’empara des armes légères.

Mais la rhétorique était prête. Les politiciens congolais crièrent encore une fois à une agression du Rwanda.

Pour valider la propagande anti Rwandaise, les FARDC ont tiré sur le territoire rwandais a deux reprises, blessant des gens et détruisant des biens.

Ils ont kidnappé deux militaires en patrouille a la frontière.

Le Rwanda s’est abstenu de tout exercice de riposte.

Tito Rutaremara considère que la clé de l’insécurité a l’est de la RDC est entre les mains des politiciens originaires de l’est

https://fr.igihe.com/Les-racines-de-l-insecurite-a-l-Est-de-la-RDC-selon-Tito-Rutaremara.html