Les tensions entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda montent d’un cran après les déclarations du président Kagame lors de sa visite au Bénin.
Le président Kagame a indiqué que les problèmes que connaît la RDC étaient antérieurs au mandat du président congolais Félix Tshisekedi et sont liés à la mauvaise gouvernance du pays.
Ces propos ont été mal interprétés par certains politiciens congolais y compris lors d’une séance plénière du sénat lundi dernier.
Le sénateur Molisho a exigé la réunion immédiate du Conseil militaire central pour préparer une attaque contre le Rwanda, soutenu par le sénateur Edouard Mokolo wa Mpombo.
Toutefois, le président du Sénat, Modeste Bahati, a appelé au calme, demandant à ses collègues de privilégier le respect et l’aide envers leur pays.
Les tensions entre les deux pays sont exacerbées par les problèmes frontaliers hérités de la période coloniale et la question des rwandophones congolais y compris les rebelles du M23.
Le président Kagame a rappelé que les personnes déplacées par ces frontières ont longtemps été privées de leurs droits et que leur situation n’a pas été correctement traitée.
L’assemblée a approuvé une loi prolongeant la période d’urgence dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, témoignant de l’instabilité persistante dans la région.
Ce n’est pas la première fois que des politiciens congolais appellent à attaquer le Rwanda.
L’ancien Premier ministre Adolphe Muzito avait déjà suggéré en 2019 d’envahir le Rwanda pour assurer la paix et la sécurité à l’Est du Congo.
Les tensions grandissantes entre les deux pays voisins soulèvent des inquiétudes quant à une possible escalade du conflit.
Le dialogue et la coopération s’imposent comme une nécessité pour éviter une guerre dévastatrice dans la région.
le président du sénat Modeste Bahati, appelle à la guerre contre le Rwanda
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