« L’habit ne fait pas le moine ; ou ce n’est pas le vêtement qui fait l’homme. »
A Bujumbura, ce mardi 25 Novembre 2014, le Français M. Michel Forst, en habit de Rapporteur Spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme pour l’ONU, s’est dit très impressionné par la vitalité et la compétence de la société civile au Burundi. Pour lui, le problème réside sur le fait que les membres de cette société civile ( qu’il a apprécié) vivent dans un environnement souvent difficile où ils font face à des graves obstacles qui peuvent s’apparenter à des violations de leurs droits et libertés fondamentaux ainsi qu’à leur droit légitime de promouvoir et protéger les droits de l’homme…
Ce qui est toujours impressionnant sur ces personnalités, experts onusiennes, c’est qu’ils font toujours abstraction de l’Histoire récente du Burundi et surtout de son génocide-régicide. Les Barundi ont vécu un calvaire sans nom de 1965 à 2005 : La dictature militaire des Bahima burundais avec ses plus de 4,5 Millions de victimes – http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm – sur une population burundaise de 9 Millions d’âmes aujourd’hui.
Les familles de cette élite qui a commis ce crime des crimes n’ont pas été punies, par la justice, pour leur crime et aujourd’hui, elles ont changé leurs habits de tortionnaires en habit de défenseur des Droits de l’Homme. 90% des visites associatives ( société civile) ou de média que réalisent ces experts onusiens ou autres, se font chez ces enfants des élites de la Dictature. Ainsi, les experts leur demandent si tout va bien au Burundi, où leurs parents ne sont plus au pouvoir et ils répondent: Rien ne va plus !
L’expert retourne à l’ONU est dit: Rien ne va plus au Burundi. Voilà en résumé, le schéma des multiples missions d’experts des Droits de l’Homme au Burundi. Cela fait très mal aux enfants des victimes de la Dictature qui aujourd’hui gouvernent le Burundi dans lequel ils ont lutté, en versant leur sang, pour amener la démocratie et l’Etat de Droit, en redonnant l’honneur à leurs ancêtres …
Depuis 2011, la France a entrepris de mettre en place au Burundi une alternative au pouvoir CNDD-FDD dans ce pays. La semaine dernière, M. Gerrit Van Rossum, l’ambassadeur de France au Burundi, à Gitega, souhaitait organiser une conférence publique, à l’Institut Français du Burundi, en y invitant – le diplomate algérien M. Idriss Jazaïry – pour venir parler aux Barundi de l’expérience démocratique algérienne… C’est vous dire ! ( le modèle d’une dictature militaire en Afrique comme exemple démocratique ). Cette conférence a été purement interdite.
Le CNDD-FDD, qui est la formation politique majoritaire au sommet de l’Etat du Burundi actuellement, représente les enfants de l’ancien Royaume millénaire du Burundi -Ingoma Y’Uburundi- ( http://www.burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ) qui sont revenus au commande de leur Etat depuis 2005, suite à 10 ans d’une guerre civile meurtrière ( http://burundi-agnews.org/guerre_civile_burundaise_1993_2003.htm ) , après 40 ans de domination par les régimes militaires dictatoriaux des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, et Buyoya) qui s’étaient été installés dans ce pays soutenus par la France.
Les élections de 2015 arrivent, et la France, qui est alliée aux Bahima burundais, multiplie la pression sur le Burundi en usant:
– diplomatiquement, de sa place au Conseil de Sécurité de l’ONU ( et à l’Union Européenne ) pour déranger au maximum les enfants de l’ancien Royaume du Burundi au pouvoir actuellement.Par exemple, toutes les personnalités que l’ONU envoie au Burundi sont tous des personnages membres de la France-Afrique en mission au Burundi pour la France . Elle vient d’envoyer le Français M.Michel FORST – http://french-colonies-atrocities-in-black-africa.skynetblogs.be/ – comme expert des droits de l’homme onusien. Il est depuis juin 2014, le Président du Conseil des Droits de l’Homme. Son rapport final, attendu, sera explicite pour Bujumbura car on ne pouvait pas attendre autre chose que salir l’image du Burundi (qui est devenu un modèle démocratique en Afrique ). Tout comme le patron du Bureau des Nations Unis au Burundi BNUB, le Gabonais M. Parfait Onanga-Anyanga, produit pur de la France-Afrique, qui a eu comme mission tout au long de son mandat, de remettre en piste les Bahima burundais au pouvoir en s’appuyant sur les partis politiques de l’ADC IKIBIRI (notamment le MSD de M. Alexis Sinduyije) et l’UPRONA du dictateur Pierre BUYOYA ;
– médiatiquement, avec son réseau francophone ( AFP, RFI et Jeune Afrique etc.) ;
– et avec sa société civile au Burundi dont les responsables sont tous des enfants de l’ancienne Dictature des Bahima burundais.
Le problème est que cette alternative politique, que la France souhaite mener au Burundi -ADC IKIBIRI-, est une coalition politique interdite au Burundi car elle est contre la Démocratie burundaise ( elle ne respecte pas l’Etat de droit et les lois burundaises) et surtout elle a essayé de se-coaliser avec la force négative du M23 en RDC Congo- pour changer le régime politique burundais par les armes. Sa méthode forte ( violences, jets de grenades, mensonges dangereux ou fausses accusations à l’égard de l’Etat via son réseau de média, , non acceptation de la CENI ou des résultats des élections démocratiques comme en 2010, etc) fait qu’au Burundi on se demande si l’Etat peut accepter ce type d’organisation qui veut sa destruction …
Selon des experts économistes, cette stratégie française de destruction du pouvoir en place au Burundi coûte plus d’ 1 milliard d’USD Dollars chaque année à l’Etat du Burundi ( Il faut compter les milliers de voyage diplomatique de justification que l’Etat du Burundi doit réaliser pour expliquer que l’image noire, que RFI ou l’AFP, lui attribue n’est pas véritable … Les investisseurs sont refroidit par ses communications fausses car non réelles ).
Bientôt la dernière session de l’Assemblée Générale des Nations Unis se profile ( mi-décembre), ce rapport politique sur les droits de l’Homme au Burundi du Français M. Michel FORST aura un certain poids pour pousser le Burundi, sous pression des autres états, à garder en piste -les allies français Burundais dans la compétition électorale de 2015- …
Au Burundi, on attend beaucoup du Ministre des Affaires étrangères Burundais qui aura pour mission d’expliquer aux autres Nations du Monde que les Barundi en ont marre de la pression qu’exerce les réseaux d’anciennes familles de colons Français et Belges francophones sur leur pays. En 1962, le Burundi a été déclaré indépendant mais malheureusement on découvre qu’à cause de cette pression ( venant même du Conseil de sécurité ) que ce n’est pas encore vrai !
DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 26 novembre 2014
Posté par rwandaises.com