Dans les mots diplomatiques, l’Ouganda s’est vu accorder un mois pour vérifier les allégations du Rwanda concernant la présence des forces hostiles au Rwanda qui se déplacent librement sur son territoire. La Rédaction
C’est
l’une des recommandations du sommet quadripartite qui a eu lieu à la
frontière de Gatuna entre le Rwanda et l’Ouganda, auquel ont assisté le
président João Lourenço et Félix Tshisekedi de la République
démocratique du Congo en tant que médiateurs avec le président Paul
Kagame du Rwanda et Yoweri Museveni de l’Ouganda.
Le sommet intervient après d’autres précédents qui ont eu lieu à Luanda, Kigali et Kampala dans le but de calmer la situation entre le Rwanda et l’Ouganda.
Le Rwanda a allégué que l’Ouganda abritait des éléments qui visent à déstabiliser le pays en créant l’insécurité. Il demandait aussi de stopper la torture et les arrêstation illégales des citoyens rwandais, sans oublier des sabotages économiques.
Quant on observe l’évolution des négociations pendant les quatre sommets, il est vite remarquable que les accusations du côté ougandais, sont faibles et les échanges de part et d’autre les ont vite vidé de leur substance. Alors que le Rwanda avait des arguments massues et des preuves irréfutables de ce qu’il avançait
Ainsi ce sommet de Gatuna a salué les efforts déployés par les deux parties pour libérer les prisonniers, comme convenu lors des réunions précédentes, et a recommandé de résoudre les problèmes restants que l’Ouganda a toujours passé sous silence.
Dans des termes moins diplomatiques, le sommet de Gatuna a donné un mois à l’Ouganda pour arrêter les actions hostiles contre le Rwanda ainsi que des forces négatives qui utilisent l’Ouganda comme base avec l’appui des officiels ougandais au plus haut niveau.
Au moment où l’Ouganda mettait en avant l’ouverture de frontière, derrière ce paravant se cachait une grande insécurité qui menaçait le Rwanda.
Ce n’est pas seulement le Sommet quadripartite qui fait pression sur le président Museveni, il y a aussi les pertes économiques qui n’ont cessées d’augmenter à cause de la fermeture de la frontière, il y a le secteur privé qui fait pression, il y a des élus du peuple qui ne comprennent plus la logique qui est derrière la politique de leur président et enfin il y a la population qui est victime des mauvaises décisions politiques.
On peut compter sur l’âge, la raison et surtout l’approche des élections présidentielles pour épauler les facilitateurs dans la médiation entre les deux pays frères.