QUAND PATRIOTISME RIME AVEC SECTARISME, TRIBALISMEET MENSONGE A L’APARECO
Gaston Nganguzi Rwasamanzi, Economiste et expert de la Région des Grands Lacs
L’APARECO par la voix de son porte-parole José Yango Wetshiko, et monsieur Marcellin CIKWANINE « défenseur des droits humains »ont répondu à mon article en des termes qui défient la rationalité et qui foulent aux pieds la vérité, ils représentent un mode de pensée qui illustre la déchéance de la science aux sein d’organisations politico-mafieuses qui se sont emparées d’une partie de la scène politique congolaise.
A toutes ces organisations mon message est le suivant : nous ne vous laisserons plus empoisonner la jeunesse congolaise par vos discours de haine, ni menacer la stabilité du pays par vos mensonges.
En lisant leurs propos amers, une chose paraît certaine : la révélation d’événements historiques avérés liés à la problématique, qui ont longtemps été cachés à l’opinion congolaise et ensuite falsifiés par leurs mensonges, les a frappé en plein cœur, c’est toute la beauté de la vérité.
Monsieur Wetshiko, je ne suis guère surpris par la frénésie de vos propos falsificateurs, carle mensonge et l’imposture sont les piliers de l’APARECO, qui d’ailleurs mériterait plutôt le nom de secte.
A l’examen de ce que vous venez d’écrire j’en déduis ceci : vous ne connaissais pas la République Démocratique du Congo, vous ne connaissez pas son histoire, et vous ne connaissez pas son peuplement, autrement vous vous seriez tu, malheureusement, seule la haine semble vous guider.
Pour répondre franchement à votre question : oui votre gourou et vous-même mentez en permanence à vos lecteurs car les chefferies rwandophones précoloniales que vous semblez être les seuls à contester existaient bel et bien au Sud et au Nord-Kivu. Donnez-vous la peine de lire au moins G. Weis, Bourgeois, O. Marchal, Pagès, Alexis Kagame et bien d’autres, et, vous serez édifiés, mais vous ne le ferez pas, parce que comme toute secte vous refusez aveuglément la vérité.
Monsieur Yango Wetshiko, il y a des hérésies que je ne peux guère laisser passer : (i) vous affirmez que Daniel Ndeze est un rwandais, c’est une véritable énormité qui ferait rire n’importe quel ressortissant du Nord-Kivu mentalement sain,(ii) vous affirmez que ces quatre chefferies (Jomba, Busanza, Gisigari et Rugari) étaient gouvernées par un chef hunde Bikamiro, c’est un mensonge honteux et non une erreur car ces chefferies qui étaient cinq avec celle de Binza et non quatre comme vous dites étaient administrées par le prince Nyindo fils de Kigeli IV à partir de Kisoro, le chef-lieu, qui était de l’autre côté de la frontière en Uganda. Ce prince était assisté par les chefs Nshizirungu (Jomba), Kabango (Busanza), des sous-chefs Byandagara (Rugari), Ntamuhanga (Gisigari), Binza (Bikamiro), les quatre premiers chefs étaient rwandophones et c’est la raison pour laquelle vous avez préféré taire leurs noms, alors que Bikamiro était un munyambo sous clan hutu de Rukumbere à la frontière côté ougandais en face d’Ishahsa, (iii) vous affirmez que Goma était gouverné et peuplé par des kumu avant la colonisation, ceci est une affabulation intégrale de votre cru car pour la nième fois il n’y a pas de peuplement kumu dans la région de Goma mais plutôt à la frontière du Maniema et de l’ex province Orientale, je vous en conjure faite un effort de compréhension il semble que vous ayez été chargé des travaux à l’UNIKIN.
A ce propos, je voudrais vous rappeler quelques événements très révélateurs : en 1972 la Commission MafutaKizola (Delvaux) vint à Goma pour vérifier la nationalité des fonctionnaires de l’Etat, outre les membres du comité central du MPR présents il y avait les trois bami de l’époque Daniel Ndeze, Bigaruka, et André Kalinda. Un mututsi du nom de Jean Baptiste Murangwa greffier au parquet de Goma fut présenté devant la commission, et les bami
devaient confirmer ou infirmer la citoyenneté des interpellés, le mwami Kalinda déclara ceci : « l’oncle paternel de cet homme Nturo fils de Nyilimogabo était le véritable chef de la chefferie que je gouverne aujourd’hui, j’étais son régisseur des terres, et lorsque les belges le firent partir au Rwanda je fus intronisé à sa place ». Des témoins de ces événements vivent toujours, et vos affirmations sans base n’y feront rien. C’est le même A. Kalinda auquel les belges rappelaient qu’ils leur devaient tout en 1921 lors de son installation en lui rappelant que les terres sur lesquelles il allait régner étaient autrefois propriété d’un pouvoir tiers[1], et vos théories des chefferies atypiques ne tiennent pas debout dans la mesure ou les belges faisaient et défaisaient les chefferies dans cette région en fonction des intérêts fonciers du colonat. Le Gishari, que vous appelez fallacieusement « atypique et enclave[2] »,existait bel bien comme entité traditionnelle avant la colonisation[3], et avait été supprimé après 1911pour empêcher toute revendication allemande via les dirigeants banyarwanda en place, elle avait ensuite été réhabilitée sous un format frelaté conforme aux besoins du colonat foncier en main d’œuvre, face au refus des éleveurs de travailler dans les plantations. C’est ce type de faits historiques avérés que votre cerveau prend pour des approximations malheureusement.
Bien sûr tout ceci est sans valeur à vos yeux puisqu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
J’ai remarqué, également, sans surprise que vous aviez évité d’aborder la période post indépendance sûrement en raison des faits que voici :
- Votre gourou tout puissant à l’époque ne voyait aucun inconvénient à ce que des batutsi jouent un rôle, comme citoyens zaïrois, dans le fonctionnement de l’Etat, jusqu’à son exil où il reçut une soudaine révélation divine lui indiquant que c’était des étrangers.
- Le rôle éminemment funeste, qui le disqualifie, qu’il avait joué au cours de sa triste carrière comme responsable de la sécurité du pays.
Je dois dire par ailleurs que les décrets auxquels vous faites référence ne contredisent en rien les faits historiques évoqués dans mon article, vous cherchez plutôtà créer un écran de fumée sensé désorienter le lecteur en invoquant une littérature juridique pour impressionner voire intimider celui-ci, hélas vous n’y êtes pas parvenu, car nous maitrisons nôtre histoire.
Laissez-moi vous donner un premier conseil, prenez la peine de visiter les territoires de Rutshuru, Masisi, et les Hauts Plateaux de Minembwe et vous y trouverez une histoire plusieurs fois centenaire présente dans la langue parlée, les noms des collines, des volcans, des rivières et des vallées, ainsi que dans les tribunaux coutumiers et l’interaction socio-culturelle des habitants : là vous comprendrez que vous vous êtes fourvoyés terriblement dans vos prétendues analyses politiques. Admirez, malgré vous, la présence, la reconnaissance, et l’enracinement profond de notre culture au Congo à travers ce symbole hautement significatif d’un pays qu’est sa monnaie qui date de 1942.
Je doute que votre cécité intellectuelle vous permette de le voir.
Mon second conseil est le suivant : si vous désirez réellement rendre service à la République Démocratique Du Congo :
- Mobilisez les congolais pour une croisade contre la corruption qui a mené ce pays là où il est aujourd’hui et qui risque de se répéter,(sous une forme ou une autre), et dele détruire[4].
- Soutenez l’action du gouvernement pour la neutralisation des groupes armées qui infestent le pays au lieu de les soutenir en sous-mains à travers les réseaux mafieux de la France-Afrique, et par des astuces consistant à vous abriter derrière des organisations écran de la société « dite civile » prétendant défendre les droits de l’homme.
Je demeure absolument sceptique quant à la possibilité de vous voir faire quoique ce soit en ce sens car vos ressources d’origine douteuses tariraient aussitôt.
La carrière de votre maître Ngbanda, comme responsable des services de sécurité sous Mobutu, a constitué le plus grand désastre que le Congo-Zaïre ait jamais connu depuis son existence, du fait d’avoir plongé le pays dans une guerre dévastatrice et inutile et dont les effets demeurent jusqu’à ce jour déstabilisateurs.
Comme si ce travail destructeur ne suffisait pas, il a créé l’APARECO dont les actes relèvent d’une gigantesque entreprise mafieuse de destruction par la propagation de la haine et du mensonge en montant les communautés congolaises les unes contre les autres : j’appelle cela trahir son pays[5] par intérêts personnels et au bénéfice de réseaux déstabilisateurs étrangers. Au nom de quoi pareil homme ou son APARECO peuvent-ils oser parler au nom des congolais ? Ce serait leur faire gravement injure.
J’aurais apprécié que vous citiez par honnêteté intellectuelle que mon article avait été également posté sur le site congolais « Jonction Online » au lieu d’insister de manière tendancieuse sur le seul site Rwanda-Podium ! Auriez-vous eu la même réaction s’il s’était s’agit du site du journal the Guardian par exemple ? Sûrement pas ! Car l’honnêteté est un concept qui échappe aux sectes.
Je puis vous assurer d’une chose : l’APARECO est voué à rejoindre les poubelles de l’histoire car vos mensonges trouveront, désormais systématiquement, des contradicteurs qui aiment et servent leur patrie pour empêcher la propagation du poison que vous inoculez.
Quant à vous monsieur Cikwanine, il semblerait que vous soyez défenseur des droits humains, toutefois, au regard des positions que vous défendez et du discours qui est le vôtre, vous vous apparentez plutôt à un militant tribal en retard sur son temps. Vous êtes habités de surcroît par un complexe insondable, que vous n’osez nommé, hérité de l’histoire qui a des relents de revanche inassouvie, et qui vous conduit, hélas, aux pires extrémités, plus précisément à la négation de l’histoire et au rejet d’une composante du peuple congolais. C’est pour cette raison, que les vérités contenues dans mon article sont à vos yeux de l’arrogance et du mépris :je n’ai jamais vu la vérité faire aussi mal et je m’en réjoui
Ma difficulté par rapport à votre discours est d’ordre conceptuel, je réfléchis en termes historiques, et vous me servez une plaidoirie maladroite à caractère fondamentalement tribal, vous réalisez j’espère qu’il m’est impossible de vous suivre dans cette vision d’un autre âge. Je vais m’efforcer, tout de même, d’identifier des éléments méritant d’être analysés afin d’éclairer nos lecteurs.
Comme défenseur des droits humains, vos prises de position défient lebon sens, et,sont aux antipodes des objectifs et des concepts qui président à la défense des droits humains. Ainsi, je relève, ci-après, les principaux points saillants de votre exposé aux accents fanatiques.
- Vous défendez avec une passion jubilatoire les politiques et les actions oppressives coloniales lorsque celles-ci s’exerçaient contre les banyarwanda, avec de telles pensées, vous ne pouvez que vous disqualifier comme éléments immature et aliéné.
- Vous prenez la défense des FDLR que vous qualifiez de « réfugiés vulnérables »faignant d’oublier que ceux-ci ont ravagé votre bushi natal pendant 25 ans et que c’est grâce à l’action énergique du présent gouvernement qu’ils sont entrain d’être débusqués, neutralisés, et rapatriés. Même si, de votre part, cette prise de position peut paraître à la limite du déséquilibre mental, pour quelqu’un qui prétend aimer son terroir, elle s’explique aisément car elle est assez courante au Sud et au Nord-Kivu. En effet, l’implantation exponentielle, ces dernières années, d’ONG financées par des réseaux étrangers aux agendas politiques douteux, s’explique par la poursuite d’un objectif majeur :(i) surexploiter à outrance les thèmes « du trafic des minerais, du viol, des meurtres relevant du droit commun, des règlements de compte à caractère politique et mafieux» en les attribuant systématiquement aux cadres des organes de sécurité et officiers rwandophones des FARDC agissant, prétendument, pour le compte du gouvernement de Kigali, (ii) faire passer ceux-ci pour des agents infiltrés à la solde du Rwanda, et,(iii) délégitimer de la sorte la société rwandophone congolaise,(iv) en torpillant au passage tout effort de rapprochement avec Kigali[6]. Cet objectif à vos yeux n’a pas de prix afin de promouvoir la cause du réseau pour lequel vous travaillez. Telle est la logique cynique et cruelle qui prévaut dans l’esprit de tous ceux qui œuvrent pour ces réseaux, d’où votre pitié pour « les réfugiés vulnérables ». Malheureusement pour vous, l’évolution des événements au Kivu s’accélèrent au grand jour le caractère criminel et mafieux de cette entreprise: en effet, la reddition le 04/05 à Goma du soit disant général mai mai Sikuli Lafontaine a mis à nu l’alliance entre ce milicien se prétendant patriote, tout comme vous, avec les FDLR pour « lutter contre l’invasion rwandaise », alors qu’en réalité c’est une alliance centrée sur le trafic des minerais qui alimentent à la fois, les criminels, les ONG, les partis politiques sans ressources connues, les Fondations, et les autres organisations qui plaident leur cause sur la scène internationale. Aujourd’hui, l’angoisse et le désarroi se sont emparés de ces ONG et de ces organisations mafieuses qui voient, dans la défaite inéluctable des FDLR, la perte de leurs dividendes, et surtout l’évaporation des résultats politiques visés, c’est ce qui explique aujourd’hui la montée massive aux créneaux de certains grands médias occidentaux, très connus, pour défendre « des civils innocents » victimes des combats entre des soldats rwandais infiltrés et les FDLR, alors que l’armée congolaise aujourd’hui aguerrie dispose à la fois, de la capacité offensive requise pour vaincre ces milices, et du soutien du gouvernement actuel qui, au cours des années antérieures faisait défaut.
- Vous accusez ouvertement les batutsi, et ceci eut été très comique si des vies humaines n’étaient sacrifiées sur l’autel de ces affabulations, de vouloir créer une nouvelle tribu en RDC. Cette assertion est-elle due à une capacité rédactionnelle déficiente en français de votre part, ou à une affirmation selon laquelle les batutsi n’existeraient pas en RDC ? Voilà des propos qui relèvent du pur délire et du crétinisme politique.
Monsieur Cikwanine, vous montrez un acharnement particulièrement hargneux envers les banyamulenge, notamment en réduisant leur population à quelques centaines de personnes en RDC, et en leur niant toute organisation traditionnelle structurée contrairement à toute évidence historique. Je voudrais vous demander vous, qui vous improvisez à la fois démographe et historien, si ce sont ces quelques centaines de banyamulenge, sans aucune organisation, qui ont sauvé le Kivu Central de l’époque en mettant en déroute les hordes mulelistes composées de plusieurs dizaines de milliers de combattants entre 1964 et 1966 alors que l’ANC était en déroute. Évidemment, comme vous fabriquez votre propre histoire, ce fait n’a jamais existé à vos yeux : la négation et la falsification de l’histoire paraissent être votre occupation favorite.
Laissez-moi vous recommander, même si vous ne le ferez pas, de consulter Georges Weis et Koen Klassroot afin que puissiez combler vos déficiences de l’histoire des banyamulenge que vous vous vous êtes ingénié à bricoler.
Coïncidence non surprenante, j’ai remarqué qu’à l’image de vos complices de l’APARECO vous évitez de parler de la période post indépendance, je comprends qu’une seule et unique raison explique cette omission coupable :
- Cette période est jalonnée de persécutions et de massacres gratuits des banyarwanda et banyamulenge jusqu’en ce mois de mai 2020 au Nord et au Sud Kivu. Afin de vous rafraichir la mémoire entre 1963 et 1965 des massacres à grande échelles ont frappé les banyarwanda au Nord-Kivu sous le mandat du gouverneur Paluku Denis, et au Sud-Kivu sous le mandat du gouverneur Boji Dieudonné. En 1995-1996 les persécutions ont atteint une ampleur telle que Monsieur Lwabanji vice-gouverneur du Sud Kivu avait donné une semaine au banyamulenge pour quitter le Zaïre sous peine d’être massacrés par l’armée. En 2004, des massacres contre les banyamulenge du camp de Gatumba ont été perpétrés par des milices hutu burundaises alliées aux mai mai congolais, sans aucune réaction du gouvernement de la RDC. Situation ignominieuse, aujourd’hui le même Lwabanji est ministre provincial de la sécurité du Sud-Kivu[7] au moment où une campagne de nettoyage ethnique anti banyamulenge, sans précédent, est en cours sur les hauts plateaux de l’Itombwe sous la conduite d’une alliance des mai mai congolais et des militaires burundais face à l’indifférence du gouvernement provincial, des militaires congolais sur place et de la MONUSCO, sans qu’aucune ONG n’élève la voix.
Monsieur Cikwanine, n’avez-vous pas honte de vous affublez du titre de défenseur des droits humains quand vous passez sous silence de telles horreurs, et que vous qualifiez ces crimes de « quelques malentendus sur les lois de la nationalité» ?
Non, rien dans votre discours ne montre le moindre intérêt pour la défense des droits humains, au contraire, on y découvre une idéologie tribale meurtrière et un intérêt évident pour la promotion de l’oppression contre ceux que vous voulez éradiquer de la RDC. Votre présence à Kampala, où vous êtes terré aujourd’hui, se situe-t-elle dans le cadre de cette croisade, ou vous êtes-vous mis à l’abri face à la défaite imminente de vos alliés FDLR?
Enfin, pour couronner votre exposé centré sur l’irrationnel, la négation de l’histoire, la haine, le mensonge, et la manipulation, vous n’avez pas résisté à la tentation d’entonner un vieil hymne composé dans les années quatre-vingt par le feu régime génocidaire rwandais à savoir : le mythe de l’empire hima-tutsi qui serait en cours de préparation (version balkanisation chez Ngbanda et Fayulu) !!!!!De grâce, prenez langue avec monsieur Mozito, si ce n’est déjà fait, c’est le seul à ma connaissance qui ait des projets d’invasion et d’annexion, vous serez à l’aise à ses côtés.
Vous êtes tout simplement lamentable.
[1]Land, Power, and Ethnic Conflict in Masisi (Congo-Kinshasa), 1940s-1994
Author(s): B. Mararo. Source: The International Journal of African Historical Studies, Vol. 30, No. 3 (1997), p. 511. Boston University African Studies Center.
Andre Kalinda had been appointed great chief and imposed over the Hunde community as a whole in 1921 by the Belgian colonial administration. As a colonial creation, he was dealing from a weak position, and so too were his subordinates. Belgian colonial officials often reminded Kalinda that he owed his power to their good will and that some lands in his chieftaincy had belonged, by virtue of conquest, to the Rwandan kingdom before 1911.
[2] Cette invention est de date récente par ailleurs.
[3] Voir Bourgeois et O, Marchal
[4] Le million de dollars US versé quotidiennement aux autorités zaïroises pour les camps des réfugiés abritant les génocidaires de même que le pactole remis aux gouvernants zaïrois par les membres du gouvernement génocidaire en fuite pour acheter l’hospitalité et l’alliance du pays hôte ont eu un poids certain dans l’assistance aux forces génocidaires qui a provoqué la guerre de 1996-1997, et ceci est indéniable.
[5] Si c’est réellement le sien car il a de solides racines centrafricaines comme nous le savons tous.
[6]Thèse défendue et imposée par Steve Hege (défenseur des FDLR), coordinateur du groupe des experts de Nations Unies sur le Congo, dans « Understading the FDLR in the DR Congo.Il est convaincu que les FDLR ne pourront obtenir gain de cause que lorsqu’il n’y aura pas de rapprochement entre Kinshasa et Kigali et seulement lorsque l’opinion internationale se détournera du régime du Rwanda.
[7]Imagine-t-onun ministre nazi au gouvernement en Allemagne Fédérale après la défaite d’Hitler ? Cette présence est un signetrès fort de la perversion des mœurs politiques en RDC qui devrait être impérativement éradiqué