Source: Caritas
« Ici, le partenaire, c’est Caritas Rwanda. Pas directement les Caritas diocésaines », souligne Ward Van den BUSSCHE (Photo ci-dessus), rattaché à la Caritas Rwanda depuis cinq mois. Plusieurs projets sont alors comptés à l’actif de la CI.Be, dont le partenariat est aussi vieux que la création de la Caritas nationale en 1960.
Sa présence procède d’un « désir de la Caritas International Belgique d’apporter une ‘dimension humaine’ dans le partenariat entre les deux Caritas Sœurs ». Du côté de Belgique, il y a un responsable au siège pour le Rwanda, Mr Bruno VERMEYLEN. Au Rwanda, le Conseiller technique de la CI.Be, Ward Van den BUSSCHE, est affecté au Département de Développement de la Caritas RWANDA où il exerce également en qualité de Conseiller technique du Département.
Plusieurs projets appuyés
Caritas International Belgique appuie plusieurs projets au Rwanda, via la caritas nationale. C’est le cas d’un grand projet de sécurité alimentaire au Bugesera. Le Projet d’Appui à la sécurité Alimentaire au Bugesera (PASAB) est une émanation du Projet Sécurisation Alimentaire au Bugesera-Mirenge (S.A.B.M.). Il est exécuté par Caritas Rwanda et Caritas Kigali sur financement du Fonds Belge de Survie (FBS) et de la Caritas Internationale Belgique. Commencé depuis environ cinq ans, ce projet tire vers sa fin. « On essaye de trouver une prolongation pour six ans. Ce n’est pas encore acquis ; mais le dossier est sur la bonne voie », a fait savoir Ward Van den BUSSCHE.
Un autre projet appuyé par CI.Be a commencé depuis avril 2009. Les testes de recrutement du personnel se sont réalisés en mai dernier. Ce projet de sécurité alimentaire s’étend sur les trois pays de l’ACEAC (Association des Conférences Episcopales d’Afrique Centrale), comprenant le Burundi, la RDCongo et le Rwanda. Au Rwanda, c’est un projet de stockage et commercialisation des produits agricoles, pour une année. Le projet sera réalisé dans le district de Nyagatare, au Nord-Est du Rwanda. Son objectif est d’arriver au système de warrantage : utiliser la production agricole pour servir de caution à la banque, qui accorde le crédit. Le but principal de warrantage est de permettre à l’agriculteur de vendre au meilleur prix, étant donné qu’il n’est pas obligé de vendre aussi tôt sa récolte, a relevé le Conseiller technique de la Caritas International Belgique. Il a donné le cas du Sorgho dont le kilo se vend entre 180 et 200 FR (Francs Rwandais) à la récolte. Ce prix peut aller plus tard à 240 FR ; même s’il n’est exclu que ça baisse
Le projet de l’Union Européenne, intitulé « améliorer la sécurité alimentaire des fermiers par le renforcement du secteur agricole », s’est l’intitulé d’un autre projet financé par l’Union Européenne. C’est un peu comme le PASAB. « L’idée est de promouvoir et d’amener les paysans a familiariser avec l’utilisation des intrants et de travailler avec des structures paysannes comme les coopératives, ou de petites entités économiques », a indiqué Ward Van den BUSSCHE. Ces deux objectifs rejoignent par ailleurs la vision de l’Etat en matière d’agriculture. « Nous sommes à la seconde phase de ce dossier. Le document succinct décrivant le projet a déjà été accepté. Maintenant, le dossier complet est en train d’être finalisé pour dépôt », a-t-il ajouté. Il s’agit d’un projet de Caritas Rwanda, dans lequel Caritas International Belgique est impliqué, d’abord par la collaboration de Mr Ward Van den BUSSCHE à ce projet, ensuite par ce que 10% des fonds viendront de la Belgique.
Il sied de souligner que Caritas International Belgique travaille en première ligne avec Caritas Rwanda, les Caritas diocésaines sont associées aux actions. Il y a interaction à trois niveaux : Caritas Rwanda est responsable vis-à-vis de Caritas Belgique. C’est elle qui recrute le personnel. Mais, le projet est exécuté par la Caritas diocésaine, en l’occurrence Caritas Kigali.
Une relation directe existe avec des Caritas diocésaines via des microprojets : un microprojet d’appui au centre de formation de Butamwa est réalisé par la Caritas Kigali et tandis qu’à Rusizi (ex-Cyangungu), le microprojet vise la ferme Mataba.
Article réalisé en collaboration avec la Caritas ACEAC
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Posté par rwandaises.com