Il y a pratiquement 19 ans que les fils et les filles du Rwanda ont pris les armes pour traquer le régime monolithique du feu Président Habyalimana, qui, lui et ses acolytes, ont discriminé leurs frères pour cause d’ethnie et de régionalisme. Les armes ont retenti, la libération du Rwanda a connu son premier coup de pousse le 1er octobre 1990. Sa finalité, s’est enfin concrétisée en mettant fin au génocide contre les Tutsi qui a été observé arbitrairement par la Communauté Internationale. Les politiques en cours ont réussi à fixer l’unité et la réconciliation des Rwandais, place est maintenant à la libération économique qui doit connaitre un nouveau essor pour éradiquer la pauvreté.
La maxime du Président de la République Paul Kagame est connue par tous, disons-le. Dans ses allocutions, il réitère toujours le travail qui est la solution à la pauvreté, mais aussi apprendre à vivre sans aides étrangères. Les médias internationaux lui ont questionné maintes fois sur cette nouvelle vue du Rwanda, et le Président a répondu. En effet, ces aides sont les bienvenues, elles doivent être sérieusement fructifiées bien que sans elles, les Rwandais doivent apprendre à vivre par leurs propres efforts. Paul Kagame en donne les exemples de certains pays asiatiques qui ont connu des moments difficiles dans leur parcours et qui se sont bien levés pour embrasser le développement.
Le Rwanda post-génocide, a droit de célébrer, la tête haute, ses exploits. Ses fils et filles, ont mis fin au génocide contre les Tutsi, un drame hors du commun, commis sous les yeux de la Communauté Internationale. En Plus, son mérite est au-delà du maximum s’il faut être réaliste sur le parcours que vient de parcourir ce pays miraculé, pauvre et enclavé, mais exemplaire dans plusieurs domaines. Faut-il noter sa notoriété dans la lutte contre l’idéologie du génocide qui a disparu dans la plupart des gouvernements locaux ? Les contrats de performance qui consistent à concevoir les structures de base comme piliers de développement qui conscientisent la population à adhérer aux mutuelles de santé, à regrouper en associations ou coopératives la population pour qu’elle bénéficie des crédits bancaires, à prendre part dans le maintien de la protection de l’environnement et dans la lutte contre les VIH/SIDA, à pratiquer l’hygiène dans les restaurants et dans les familles, à scolariser les enfants, à établir des innovations, etc. Grosso modo, le Rwanda a pu développer ses principaux secteurs de développement pour conduire ses citoyens à sortir de la case de pauvreté.
Le grand mérite du Rwanda n’est pas observé par les Rwandais eux-mêmes, mais aussi par la Communauté Internationale qui ne cesse d’adresser des éloges à ce pays, qui, il y a une décennie, était dans le noir de sa reconstruction. A présent, il est le modèle dans la bonne gouvernance. Les organismes internationaux, comme la Transparency International chante la bonne nouvelle au Rwanda qui est unique au monde entier, dans la facilitation des affaires commerciales en promulguant des lois souples. Les coupes innombrables confiées à Paul Kagame, illustrent bien ces efforts du pays miracle qui connait une gouvernance qui promeut les droits du citoyen.
La libération du Rwanda qui commence le 1er octobre 1990 est un événement inoubliable dans les annales du Rwanda, voire de toute l’humanité. Elle se remarque par les attaques des éléments du FPR Inkotanyi qui ont en fin de compte, dessiné le dessein du Rwanda qui immerge considérablement dans les politiques donnant place à l’amélioration des conditions de vie des Rwandais.
Les Inkotanyi qui ont commencé la guerre de libération du Rwanda avec de moyens maigres et qui ont pu réaliser « l’œuvre du géant héroïque » (libération), cela a été la maxime de tous les Rwandais de concevoir qu’avec peu de moyens, on peut réaliser grand-chose. Pratiquement, les autorités rwandaises sont confiantes que l’insuffisance de terres arables au Rwanda ne doit pas être la cause des disettes dans le pays. Le palliatif à cette situation est retrouvé dans la politique de « land consolidation » ou la mise en commun de terres pour une agriculture extensive. La population de part et d’autre dans le pays répond adéquatement à cette nouvelle vue de développer l’agriculture au Rwanda en choisissant des cultures spécifiques selon les régions. Tout le monde chante le slogan «manger mieux avec peu de terres » à travers les programmes « akarima k’igikoni » ou jardin potager ainsi qu’à travers le grand programme global de « agasozi ndatwa » qui est une colline sur laquelle tous les programmes y sont manifestes.
D’emblée, la libération attendu a atteint ses succès, mais encore, il faut aller de l’avant comme le dit toujours le Président Paul Kagame qui souligne le changement de chapitre pour passer à une nouvelle ère économique.
Rwanda-économie la cloche sonne
La charrue de développement n’a pas encore atteint le seuil économique escompté. Les Rwandais souffrent toujours de la pauvreté et doivent parvenir à une libération économique en vue de concrétiser le pari de la vision 2020. Bien que des initiatives positives de conduire les Rwandais vers une autosuffisance alimentaires soient émises, néanmoins, certains gouvernements locaux manifestent une pauvreté accrue : la province de l’Est connaît par exemple des populations qui n’ont pas accès facile aux énergies (bois de chauffage, électricité), celle du Sud semble dépassée par son sol plus acide et de l’Ouest connaît des populations accablées par les érosions.
Les vivres, leur coût est revu à la hausse. La pomme de terre qui était accessible à tous et qui constituait l’aliment de base des Rwandais, est devenue rare. «Le fait de regrouper les agriculteurs dans des coopératives leur a permis de jouer sur la loi de l’offre et de la demande pour hausser le prix sur la pomme de terre,» se lamentent les consommateurs.
L’adhésion du Rwanda dans la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est l’an passé, n’a pas encore produit ses fruits attendus. Les Rwandais s’attendaient à la baisse des prix des produits issus des pays membres, surtout les vivres, mais en vain, car le Ministre des Finances et de la Planification, M. James Musoni précise dans une conférence de presse tenue par le Président de la République, que cette option sera mise en exercice dans les deux ans à venir.
Du camp des fonctionnaires de l’Etat, l’engrenage ne tourne pas bien les roues à leur faveur. Leurs salaires ne cadrent plus avec le coût de vie surtout dans les villes. La réforme attendue dans les institutions publiques apportera des solutions durables à cette situation, pense-t-on.
Les attaques des Inkotanyi ont certainement inauguré une nouvelle ère de prise de conscience de création d’un Etat qui respecte les clauses des droits de la personne et qui immergent dans tous les sens de développement.
Safari Byuma
http://www.orinfor.gov.rw/lnr746a.htm
Posté par rwandaises.com