Rwanda-le-rapport-qui-contredit-la-justice-francaise

Quand la politique de Juvénal Habyarimana (lui ou son entourage…) a pris une tournure de plus en plus ethnique à la fin des années 80, la France, par son président de l’époque : François Mitterrand, a continué à le soutenir.
Quand militairement le régime rwandais a commencé à être menacé par le FPR (octobre 1990), c’est l’armée française qui est venu à son secours dans le cadre de l’opération Noroit.

Si elle en avait eu la volonté à ce moment précis, la France avait largement les moyens politiques et militaires pour éviter l’escalade (la Belgique, non), en commençant par arrêter de fermer les yeux sur les monstuosités répandues par la radio RTLM (financée en partie par la France…), sur les milices paramilitaires Interahamwe, et tous les acteurs extrémistes derrière qui étaient visiblement en train d’échapper à tout contrôle du président Habyarimana…
Est-ce ces extrémistes qui ont commandité l’attentat sur l’avion présidentiel ? J’espère qu’un jour les enquêtes permettront d’établir enfin la vérité de façon avérée et non suspecte de partialité (pas comme celle du juge Bruguières !!! on peut aussi avoir quelques doutes sur cette enquête rwandaise, bien que l’hypothèse avancée soit sans doute la plus plausible…)

Anta a probablement raison quant aux principaux responsables.
Le fait d’y trouver les Mitterrand a peut-être un peu de « françafrique à papa-m’a-dit » (sauf que le Rwanda a pas le même historique colonialiste, ni les même intérêts économiques que la françafrique), mais RIEN DE DERISOIRE.

Quant à la justification de la propagande anti-belge (et des appels aux meurtres ethniques associés ???), antoine76, vous rendez-vous au moins compte de l’énormité de ce que vous avancez : c’était complètement lié à la planification du génocide de 1994 !