Le final réussi des Tambours du Burundi

 Les Tambours du Burundi ont chanté et dansé la vie quotidienne.

C’est une décentralisation de Musiques métisses qui a tenu toutes ses promesses. Elle a commencé par une phase de « transmission culturelle » dans les écoles primaires et maternelles ainsi qu’au collège, sans oublier le centre de loisirs et la maison de retraite de La Couronne.

La semaine, menée tambours battant par Les Tambours du Burundi à La Couronne, s’est finalement achevée en apothéose, samedi soir, autour d’un spectacle de clôture, devant plus d’un demi-millier de personnes.

Tout avait commencé par une déambulation des artistes autour du marché, place du Champ-de-foire, le matin, avant le concert du soir, place du 14-Juillet.

Pendant près d’une heure, les Tambours ont résonné devant les immeubles de l’étang des Moines. Frappés par des aristocrates initiés, les tambours livrent des sons sourds. Leur rythme effréné envahit les corps des spectateurs.

Pour Jean-François Dauré, le maire, cette décentralisation offre à la culture du monde un véritable ancrage local, entre les artistes et la population.

Ambiance africaine

Ce groupe du Burundi, de renommée internationale, s’adresse à un public de tous âges. La réussite de cette fête, entièrement gratuite, le maire l’attribue à la coordination et la collaboration des organisateurs (municipalité, CSCS, partenaires) et aussi à l’investissement de Jean-François Gourdon, adjoint à la Culture.

Après ce voyage d’une heure au cœur de l’Afrique, c’est autour d’un repas , sorti du panier, que des centaines de personnes se sont retrouvées, à l’intérieur de la salle des fêtes, le tout dans une chaude ambiance africaine.

Pendant le reste de la soirée, les classes de musiques actuelles du CSCS et le groupe Sultan ont joué.

L’après-midi, la bibliothèque municipale était au cœur de cette fête en proposant : expo, collections, lectures, contes et jeux africains.


Charente Libre, 11.05.2010

Grand-Angoulême : LES TAMBOURS DU BURUNDI FONT SALLE COMBLE

 En ce dimanche pluvieux, il fallait bien la venue des douze tambourinaires du Burundi pour apporter du soleil sur la commune. La collaboration entre la municipalité et le comité des fêtes a éclairé cet après-midi.

Les habitants, qui avaient reçu l’invitation dans leur boîte aux lettres, se sont déplacés en nombre. Dès 14h30, les gens sont arrivés pour écouter l’orchestre philharmonique de Rouillac. Sous la baguette de Pierre Noblet, chef de musique, en alternance avec Nicolas Bayard, les 40 musiciens ont interprété de grands classiques. Dans un des morceaux, «Divertimento» de Massimo Berticcini, les mélomanes ont apprécié la prestation du jeune Enzo Ferrarato en solo à la clarinette.

Au fil du temps, les 250 chaises du centre culturel ont trouvé preneur. Ceux qui sont arrivés à l’heure pour voir les Tambours du Burundi ont dû rester debout. Et c’est devant une salle pleine, sans doute plus de 400 personnes, toutes générations confondues, que les artistes sont montés sur scène. Pour l’occasion, la surface de cette dernière avait été doublée pour permettre au groupe de s’exprimer pleinement.

Pendant plus d’une heure, les tambours ont résonné en dégageant une rare énergie. Les prouesses physiques des musiciens-danseurs ont été régulièrement ovationnées. Et c’est sous un tonnerre d’applaudissements que les hommes ont remis leur tambour sur la tête pour traverser la salle et gagner la sortie.

Chacun a vite compris que le concert allait se prolonger à l’extérieur. Le ciel ayant daigné se dégager un temps soit peu, le public s’est retrouvé devant le centre pour continuer à partager ce moment de bonheur. Presqu’une heure trente de rythmes et de mouvements, parfaitement coordonnés, a sorti les gens de la grisaille et redonné du tonus à chacun.

Gabriel Ntagabo, seul membre d’encadrement du groupe, était tout aussi entouré à la fin du concert que Marcel Vignaud, adjoint à la culture de la commune. Le premier était félicité pour la performance réalisée par son groupe. Le second était chaudement remercié pour avoir mis sur pied, dans le cadre de Musiques Métisses, cet après-midi qui restera un temps très fort dans les esprits.

Alain CAMY

Le concert s’est poursuivi dehors, pour le plus grand plaisir du public.

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Posté par rwandaises.com