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Kigali, 05 mai 2010 (FH) – Le Sénat rwandais a décidé mardi de convoquer l’ancien ministre de l’Administration locale, Protais Musoni, pour qu’il donne des explications sur la mauvaise gestion, en son temps, du Fonds d’assistance aux rescapés du génocide les plus démunis (FARG).

Certaines maisons construites pour des survivants se sont écroulées avant même d’avoir été achevées à cause de l’inadéquation du matériel, dénonce la chambre haute dans un communiqué en langue rwandaise.

Le Sénat reproche par ailleurs au FARG d’avoir parfois ignoré les règles d’octroi de marchés pour des activités destinées à venir en aide à ces rescapés.

Protais Musoni, qui est actuellement ministre chargé des Affaires gouvernementales (cabinet affairs), devra se présenter devant les sénateurs dans un délai ne dépassant pas une semaine.

Ce communiqué épingle également le secrétaire permanent au ministère de l’Administration locale, Eugène Balikana, en lui reprochant de ne pas avoir fourni toutes les informations demandées sur ce dossier.

Toujours en rapport avec l’assistance aux survivants du génocide, le tribunal de grande instance de Nyarugenge, dans la ville de Kigali, a ordonné mardi la remise en liberté, faute d’indices sérieux de culpabilité, de deux responsables d’Ibuka qui étaient accusés de malversation des fonds de cette association de rescapés.

Le vice-président d’Ibuka, Eugène Gashugi et le secrétaire général de l’organisation, Freddy Mutanguha, ont ainsi recouvré leur liberté.

Le même tribunal a placé sous contrôle judiciaire le secrétaire exécutif d’Ibuka, Benoît Kaboyi, et deux autres agents du collectif. Ils devront se présenter régulièrement devant le tribunal car le juge a estimé qu’il y avait des bases justifiant des poursuites judiciaires contre eux.

SRE-ER/GF

© Agence Hirondelle

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Posté par rwandaises.com