WASHINGTON — Le Fonds monétaire international a annoncé jeudi un accord avec le Rwanda pour le conseiller pendant trois ans sur sa politique économique, après que le pays eut renoncé à demander un nouveau prêt à l’institution.

Le conseil d’administration a approuvé un « instrument de soutien aux politiques » pour ce pays, afin de « consolider la stabilité macroéconomique tout en réduisant la dépendance du Rwanda vis-à-vis de l’aide internationale ».

Après trois prêts successifs de l’institution, dont le dernier a été accordé en 2006 et a achevé d’être versé en 2009, le pays a décidé de ne pas en demander de nouveau et souhaite rembourser le Fonds.

« Le Rwanda a atteint l’objectif d’une forte croissance et de la stabilité », ce qui lui a permis de réduire sa dette extérieure « grâce à des politiques prudentes et un allégement de la dette important » en 2005, a souligné le directeur général adjoint du FMI, Murilo Portugal, cité dans un communiqué.

Selon les estimations du FMI, la dette extérieure rwandaise doit tout de même atteindre 16,4% du produit intérieur brut fin 2010, contre 14,4% fin 2009.

« Malgré cette réussite, d’importants défis subsistent », a-t-il ajouté, citant « les vulnérabilités provenant du faible niveau des recettes fiscales, des débouchés étroits des exportations, de la forte dépendance à l’aide et de la volatilité de l’inflation ».

Le FMI souhaite le maintien d’une politique budgétaire prudente, permettant un « usage restreint des emprunts non concessionnels » (aux taux d’intérêt du marché), tout en menant à bien « la stratégie d’investissement du gouvernement pour soulager les fortes contraintes en matière d’infrastructures qui pèsent sur les exportations ».

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Posté par rwandanews.be