CAN 2012: Egypte, Nigeria et Cameroun au tapis, le Ghana et la Côte d'Ivoire favoris

L’Égypte, triple tenante du titre, ne sera pas à la prochaine CAN, ce qui devrait laisser la voie libre aux autres grandes équipes présentes.

Ca y est, on connait les 16 qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations 2012. Et la grosse surprise de ce tournoi sera l’absence de l’équipe reine, l’Egypte, qui a pourtant remporté les trois derniers trophées.

Des favoris avec le champ libre en 2012

Alors que l’Egypte tenait la dragée haute sur le continent africain, son absence assure déjà d’une redistribution des cartes. Elle permettra à la Côte d’Ivoire de se présenter au Gabon et en Guinée Équatoriale avec l’étiquette de grand favori. Les partenaires de Didier Drogba ont survolé leur groupe de qualification avec 6 victoires en 6 rencontres, et une différence de buts de +15.

En face, le Ghana sera l’autre grand prétendant. Les Black Stars ont également convaincu depuis la Coupe du Monde, avec 5 succès et 1 nul, pour un seul but concédé. Finaliste de la dernière édition, le pays n’a plus remporté le tournoi depuis 1982, une éternité pour les coéquipiers d’André Ayew. Mais la star du pays, Michael Essien, est déjà forfait pour le tournoi, à cause d’une grosse blessure au genou.

Trois grosses puissances sur le retour

Malgré la présence des ces deux grands noms continentaux, d’autres formations peuvent penser au titre. Le Sénégal était absent de l’édition 2010, mais a fait chuté le Cameroun en éliminatoires. Les Lions de la Teranga, qui ont connu une période de moins bien, sortent la tête de l’eau. C’est une véritable attaque mitraillette que emmène cette équipe. Moussa Sow, Papiss Cissé, ou Mamadou Niang semblent en effet avoir accordé leurs violons.

Alain Giresse peut être optimiste avant de disputer sa 2e Can, avec le Mali cette fois. L’ancien sélectionneur du Gabon revient sur ses terres plein d’ambitions: « On a obtenu l’essentiel. Quand on voit les équipes sur le carreau, se retrouver qualifié en Coupe d’Afrique, c’est une… Lire la suite sur Chronofoot