KINSHASA (AP) — La police de Kinshasa a annoncé mercredi qu’un responsable de l’opposition a été tué mardi soir dans la capitale congolaise, à quelques jours des élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo (RDC).
Le représentant de l’assemblée provinciale Marius Gangale a été tué, a précisé l’inspecteur Charles Bisengimana. Son épouse a raconté qu’ils ont été attaqués dans leur voiture par deux hommes, qui lui a demandé ses affaires.
Gangale était un des principaux responsables de l’opposition, mais ne se présentait pas aux élections du 28 novembre.
Les groupes de défense des Droits de l’homme craignent pour le scrutin, qui va se dérouler dans un climat de violence et de haine.
Des chaînes de radio et de télévision pro-opposition ont été fermées, et l’accès aux médias publics n’est pas équitable. Des meetings ont été interdits, ou dispersés par la police, ajoute le rapport. Des membres de l’opposition ont également été détenus illégalement dans une caserne où ils ont été maltraités.
La situation est tout particulièrement préoccupante dans l’est du pays, où les nombreuses milices et mouvements rebelles étrangers continuent de semer la terreur dans la population, selon le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’Homme. D’après son rapport diffusé en début de mois, des rebelles rwandais ont menacé de déstabiliser le scrutin et ont commencé à détruire les cartes d’électeur dans deux village du Nord-Kivu pour empêcher les villageois de participer au vote. AP
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Posté par rwandanews
