Le Ministre Claver Gatete ouvre les Travaux du Symposium

Kigali: Les pays africains sont exhortés à renforcer les capacités des structures chargées de l’Aviation Civile, et les mauvais fonctionnements constatés amèneront à prendre des décisions qui s’imposent, et qui consistent à créer un système de contrôle de la sécurité aérienne, selon le Ministre des Infrastructures, l’Ambassadeur Claver Gatete.

«Aucun pays ne doit rester à la traîne. Au niveau des normes de la sécurité aérienne, la moyenne est de 51,5 %, c.-à-d. en deçà de la norme fixée. Seuls les pays de l’Océan Indien ont atteint la norme recommandée. Alors qu’en fait, tous les pays membres de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OACI) doivent atteindre l’objectif de 67 % en matière de sécurité aérienne », a-ti-l indiqué.

Il a informé que le Rwanda a créé récemment de nouvelles lois sur la sécurité aérienne, et amendé certaines qui existaient déjà.

«Nous devons apprendre de nos voisins pour satisfaire les normes internationales en matière de sécurité aérienne », a-t-il ajouté.

Les orateurs à l’ouverture des Travaux du Symposium visitent les stands d’Expo

Le Ministre rwandais des Infrastructures a tenu ces propos alors qu’il procédait à l’ouverture du Symposium sur la Gestion de la Sécurité Aérienne dans les régions Est, Sud, Ouest et Centre de l’Afrique.

Pour le président du Conseil de l’Organsinons Internationale de l’Aviation civile  (OACI) basée au Canada, Dr Olumuyiwa Bernard Aliu, il est important d’avoir un environnement aérien diversifié, performant et plus  sécurisé. L’Afrique a une moyenne de la sécurité aérienne de 52 %, un chiffre qui est inferieur à la moyenne mondiale exigée de 67 %.

« Au regard des normes de la certification, la gestion de la sécurité aérienne n’est pas seulement une affaire de manuels. Elle est une question de leadership et des ressources pour une gestion de la sécurité. Il faut l’élaboration d’une vision en matière de sécurité qui doit être basée sur une volonté politique. Il faut continuer à améliorer notre système de croissance aérienne, en nous focalisant sur la sécurité, tout en créant divers plans », a indiqué le président du Conseil de l’OACI.

Vue des participants au Symposium

Pour arriver à tous ces outils, il a rappelé que les Inspecteurs de la sécurité doivent s’impliquer pour une évaluation objective. Ils doivent avoir une culture positive de la sécurité, ainsi que des données nécessaires de référence servant de base. Il est important d’encourager une communication continue sur les avancées ayant trait à la sécurité. L’on devra impliquer les employés en améliorant les canaux de communication. Et l’on tirera profit de ces approches. Les Etats utiliseront aussi les outils du plan national de sécurité. L’OACI a élaboré un plan détaillé de quatre colloques et axé sur la gestion efficace de la sécurité aérienne dans quatre régions africaines. Selon ce plan, les pays agiront en partenariat pour assurer la sécurité.

Par ailleurs, l’OACI a adopté un ensemble d’objectifs de sécurité dits «d’Abuja » qui appellent les pays africains à avoir leurs plans nationaux de sécurité. Ce plan sera honoré en 2022 pour tous les pays africains, toujours selon Aliu.

En intervenant à son tour, la Ministre Ghanéenne de l’aviation, Cecilia Abena Dapaah, a informé que l’accord bilatéral que son pays a conclu avec le Rwanda hier en matière d’Aviation réduit les coûts du ticket, du temps pour les passagers entre Accra et Kigali. « Au lieu de faire deux jours de trajet, l’on ne fait que 5 heures », s’est-elle réjouie.

Le Ministre togolais des Infrastructures et des Transports, Gnifam Ninsao, a félicité le Rwanda qui dispose déjà d’une expertise dont se servent les autres pays dans des disciplines diverses. Il a annoncé que son pays devra conclure un Accord bilatéral pour leurs deux compagnies aériennes respectives boostent le commerce et les échanges. Cet Accord a été signé en fin d’après-midi (A suivre…). (Fin)

http://www.rnanews.com/economy/14851-2018-05-22-21-43-11

Posté le 23/05/2018 par rwandaises.com