L’université de Dickinson a désigné le journaliste et romancier prolifique Boubacar Boris Diop, lauréat 2018-2019 de son prestigieux prix Harold et Ethel L. Stellfox. Source Seneplus




Fort de cette distinction, l’éditorialiste de SenePlus sera reçu sur place le 11 avril prochain afin d’échanger avec les étudiants autour de plusieurs thématiques ayant trait à la culture. Il y fera également une séance dédicace de ses livres.

Boubacar Boris Diop est le 14è récipiendaire de ce programme destiné à faire venir d’illustres personnages du monde littéraire à Dinckinson dans le cadre d’un échange de connaissances. Le programme est soutenu par un don de Jean Louise Stellfox, diplômée de Dickinson en 1960 et inspirée par l’idée de devenir professeur d’anglais après avoir rencontré Robert Frost lors de la visite du poète au collège en 1959.

À sa mort en 2003, sa succession a fourni 1,5 million de dollars au collège pour poursuivre samission d’inspirer les étudiants en amenant des personnalités littéraires de renom sur le campus. Stellfox a nommé le programme en l’honneur de ses parents, Harold et Ethel L. Stellfox.

Né à Dakar, Boris Diop est considéré comme l’un des écrivains les plus influents de sa génération au plan artistique et philosophique, avec des œuvres portant sur la réflexion et la condition postcoloniale en Afrique. Son roman « Murambi, le livre des ossements« , récit fictif du massacre perpétré lors du génocide rwandais de 1994, figure notamment sur la liste des 100 meilleurs livres africains du XXe siècle publiée par la Foire internationale du livre du Zimbabwe.

Ayant officié pour plusieurs médias aussi bien en Afrique qu’en Europe, Boubacar Boris Diop est actuellement professeur de littérature et de création littéraire à l’Université américaine du Nigéria. Il est l’auteur de dizaine de livres, de pièces de théâtre et de scénarios. Son dernier roman « Bàmmeelu Kocc Barma » a été entièrement écrit en langue wolof.

Posté le 30/03/2019 par rwandaises.com