Depuis que Tshisekedi s’est retrouvé malencontreusement à la Présidence de la République Démocratique du Congo, il s’en est passé des incongruités.

Ereinté par la lourde charge du poste et à l’étroit dans un système aux mains des généraux mafieux, il multiplie les sorties médiatiques en tressant des balivernes sur le Rwanda.

Le dernier en date est ce lancinant et bavard discours à la nation dans lequel il étalait son gémissement.

En prenant le soin d’éluder les accointances de son armée avec les FDLR, Nyatura et Mai Mai. Validant au passage une version fantasmée de la crise à l’Est du pays.

Dans son spleen au gout de la défaite, il y fait part de sa propre analyse, produite d’une illumination soudaine, dédouanant sa responsabilité du rôle pernicieux qu’il joue contre la paix et la stabilité à l’Est du pays en attisant les conflits déjà exacerbés.

Le discours de haine et l’incitation à la violence avec passage à l’acte son suffisamment documentés.

De septembre 2019 à novembre 2020, a ‘invitation de l’union pour la démocratie et le progrès social UDPS, parti du Président Tshisekedi, une délégation du M23 a séjourné à Kinshasa.

Elle y a conclu des accords.

Mais en terme de respect de la parole donnée, Tshisekedi est passé maitre en pirouettes.

On se souvient de l’accord mort-né du 12 novembre 2018 de Genève sur le candidat commun de l’opposition dont il s’était dissocié vingt-quatre heures après la signature.

L’accord avec Kabila de janvier 2019 qui prévoyait un programme commun de gouvernance avec un comité de suivi de mise en œuvre.

Très vite la coalition a viré au pugilat et aux affrontements sur la place publique et en décembre 2020 elle avait volé en éclat.

Dans les allées des hôtels de luxe à Kinshasa, on raconte que Tshisekedi cultive à la perfection cet art de fausser compagnie à ses partenaires.

Et l’on vous sort une liste non exhaustive mais qui fait froid dans le dos.

Tenez, Vital Kamerhe le faiseur de rois. Katumbi, Fayulu, l’ancien Président intérimaire du parti présidentiel Jean Marc Kabund, le conseiller spécial en matière de sécurité, François Beya, Cardinal Ambongo et on peut rallonger la liste.

Les trahisons et coups bas politiques émaillent le parcours de Felix Tshisekedi.

Toutes ces trahisons ne se sont pas faites de manière sournoise mais elles consistent en des ruptures brutales.

A travers de ce récapitulatif, on peut comprendre que c’est Tshisekedi en personne qui contribue au sabotage de ses partenariats, dûment signés.

Au nom de quoi Kagame pouvait échapper à la traitrise de Tshisekedi ?

https://fr.igihe.com/Les-tribulations-de-Tshisekedi.html