Selon  » Jeune Afrique « , des délégations d’officiels venus du Gabon, du Togo, du Bénin, du Burundi, du Burkina ou d’ailleurs, se bousculent à Kigali pour étudier la réussite économique de ce petit pays qu’est le Rwanda, lequel se relève d’un épouvantable génocide. Sans pétrole, diamants ou autres richesses tirées du sous-sol. Les dirigeants du PCT au Congo feraient bien de s’en inspirer, eux qui misent avant tout sur la seule sécurité du régime et sur le confort de leur vie. La faute à M. Sassou, un homme dont la vision économique pour son pays (si tant est qu’il en ait une) demeure floue, après un quart de siècle de pouvoir…

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Kigali

Tous les témoignages en tout cas concordent. Quand on débarque à Kigali on est frappé par la propreté de la ville, la discipline des Rwandais et l’atmosphère de travail que respire ce pays.

Certes chaque pays a son histoire et se développe a son propre rythme. N’empêche : le leadership, la gouvernance sont essentiels, l’exemple venant d’en haut. Autrement dit lorsqu’au sommet de l’Etat les principes du  » Mikolo nionso féti na féti  »  » Ebonga Ebonga té toujours meilleur « , sont érigés en codes de vie, quand les ministres ne se préoccupent que de la Sape et de s’éclaircir le teint, quand chacun ne rêve que de rouler en mbéba, l’horizon de la nation sera toujours bouché et le risque d’une colonisation chinoise à terme est inévitable. Le bricolage qui consiste à construire une école, un pont, une route par ci, un barrage ou un hôpital par là sans que cela ne soit sous-tendu par une politique et une vision cohérentes de l’avenir constitue un coup d’épée dans l’eau.

A lire ci-dessous un article de  » Jeune Afrique  » sur un pays dans lequel les choses avancent : le Rwanda.Tout le contraire du Congo. Qu’on n’apprécie ou pas le sieur Kagamé.

[…] Décidément, c’est une autre Afrique que celle-là. Une Afrique où il n’y a ni toits de chaume, ni sachets en plastique, ni mendiants, ni sandales aux pieds, où les cyclomotoristes portent le casque et le gilet fluo, où les rendez-vous s’honorent à l’heure, où les policiers n’exigent rien d’autre que vos papiers, où l’environnement est protégé comme un trésor national, où fumer est mal vu, où il n’y a ni décharges publiques ni trous béants dans l’asphalte, où l’on se promène en toute sécurité au cœur de la nuit, où l’on se couche tôt pour se lever tôt, où les journées au travail sont des journées de travail, où les délestages d’électricité sont aussi rares dans la capitale que les accidents de la circulation.

Cette fourmilière austère de dix millions d’âmes qu’est le petit Rwanda a pour chef un homme au visage émacié, dont la vie quotidienne est réglée comme une horloge suisse et qui rêve d’en faire un Singapour africain : Paul Kagamé, 53 ans, réélu en août 2010 pour ce qui devrait être son dernier septennat.

Cet ami du couple Clinton, de Tony Blair et de Bill Gates, chouchou du Forum de Davos, fan de Twitter et de Facebook, parvenu au pouvoir il y a dix-sept ans, après que le Rwanda des mille collines est devenu celui des mille fosses communes, n’a jamais fait preuve de mansuétude envers ceux qui entravent sa marche forcée sur la voie du progrès […] .

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http://www.mwinda.org/index.php?option=com_content&view=article&id=715:-faut-il-envoyer-les-camamembres-en-stage-de-formation-au-rwanda-&catid=101:article

Posté par rwandaises.com