Il n’est plus un secret pour personne qu’une supposée classe politique burundaise, à défaut d’une implantation sur le territoire burundais, a résolument opté pour afficher sa jalousie envers le CNDD-FDD, à travers du venin qu’ils ne cessent de cracher par écrit ou à la radio. Ils ont de bonnes caisses de résonance bien connues, de véritables tigres en papier comme Gratien Rukindikiza et son malheureux Leadership institute (aujourd’hui mort), de même que son blog qui se confond à sa personne.

Je ne vais pas ici allonger inutilement la liste de ces caisses de résonance, car ces gens et leurs organes sont bien connus de qui veut les connaître, et leurs prouesses n’impressionnent que leurs seuls commanditaires. Il est évident que pour Rukindikiza qui a raté sa noble mission de protéger feu Président Ndadaye en 1993, voir Pierre Nkurunziza encore debout depuis 2005 revêt d’un cauchemar.

Cauchemar que le malheureux garde du corps tente aujourd’hui de convertir en easy money making, en s’improvisant détenteur de toutes les vérités, jusque même sur le bureau de travail du Président de la République, et dans la tête du parton des SNR. Tant il est vrai que Nkurunziza a démocratisé jusqu’à autoriser les audiences aux paysans burundais du terroir, mais je peux parier que notre imposteur et ses désinformateurs ne soient bien placés pour décrocher quelques secrets d’Etat que ce soit. Mais qu’à cela ne tienne aussi longtemps que le bailleur est content, la plume continuera à vomir.

Au Burundi, la rumeur a sa place, il est vrai on dit que « basiba kurima ariko badasiba kuvuga », je suis d’avis que le renversement de cet adage est justement ce que le CNDD-FDD est en train de se battre bec et ongles pour réussir. C’est un pari pharaonique, mais dès que le peuple lui a confié cette mission de présider à ses destinées, le parti l’a accepté volontiers.

Au lieu de contribuer au redressement des structures de développement naguère détruites par une mauvaise gouvernance institutionnalisée, les laboratoires s’acharnent – impuissamment il est vrai—à faire avaler aux esprits faibles que ce qui est blanc est noir et que ce qui est rouge est vert.

Heureusement que le Gouvernement a vite compris, et encourage, toujours par l’exemple, les Burundais à s’atteler au travail. Les infrastructures de développement sont en train d’être mises en place. Voyez la voirie de la ville de Bujumbura. Même la tristement célèbre « Avenue de la mort » porte un macadam flambant neuf ! Elle recouvre dignement son appellation d’ »avenue de l’imprimerie » grâce à qui ? Qui peut dire avec certitude le nombre d’avenues déjà réhabilitées ? Passez au Boulevard de l’Uprona. Même l’Uprona avait préféré le garder dans son état délabré, et le CNDD-FDD l’a trouvé quasi désaffecté. Aujourd’hui il fait sans doute la fierté de la Mairie de Bujumbura, même du propriétaire du « White Stone », à moins que…

Mais la fierté de ce dernier semble compromise par les siens qui programment déjà sa mort et ne daigne l’étaler sur papier au grand jour. Il y a de l’impunité quelque part ! Quand les enfants vont à l’école en masse, quand Karuzi se désenclave, quand Cankuzo est sur le point de l’être, quand de Kigali à Kirundo ne prend plus que quelques dizaines de minutes, ceci ne fait malheureusement pas les affaires des politiciens sans vision pour le peuple burundais.

Je pense qu’il faut emboîter le pas à Pierre Nkurunziza qui aime prêcher qu’il faut donner et ainsi libérer les mains pour qu’elles reçoivent de nouveau. N’est-ce pas semblable à la parole d’évangile ? Le CNDD-FDD est en train de procéder ainsi, et les résultats n’ont pas tardé à se manifester, en témoigne les immenses foules d’Imbonerakure qui célèbrent ensemble les bienfaits du Gouvernement CNDD-FDD, laissant perplexes nos chères « formations politiques » qui ne parviennent même pas à atteindre le quorum de leurs polit bureaux. Ils se retournent pour pleurer comme quoi ces Imbonerakure leur font peur, mais effectivement, qui n’aurait pas peur de pareil ferveur pour un parti adversaire ? Histoire de se dire « abandi bo !. »

L’espace démocratique burundais est ouvert, et les laboratoires de complots et de rumeurs ont su prendre la balle au rebond, mais il ne leur faudra jamais oublier les ravages que peut leur causer un mauvais rebond.

Charles BUCUMI

Posté par rwandaises.com