La Banque mondiale a procédé ce 15 mars 2010 au lancement de son rapport sur les « Indicateurs du Développement en Afrique ». L’édition 2010 de ce rapport a pour thème : « Corruption discrète ».

Le Burundi avec 56,46 pour cent dans l’incidence de la corruption discrète prend la place du deuxième pays le plus corrompu de l’EAC après le Kenya. Ce dernier a enregistré 79,2 pour cent dans l’incid
ence de corruption ce qui en fait le pays le plus corrompu de la Communauté d’Afrique de l’Est suivi par L’ouganda qui a enregistré 51,7 pour cent et la Tanzanie 49,47 pour cent. Le Rwanda par contre est le pays le moins corrompu avec 19.96 pour cent.

RD Congo a enregistré la plus haute incidence de corruption dans la région des Grands Lacs avec 83,79 pour cent.

L’expression « Corruption discrète » est utilisée dans le rapport pour décrire plusieurs types d’abus observés auprès des prestataires de première ligne, tels que les enseignants, les mécedins, les inspecteurs et autres représentants de l’Etat, qui ne donnent pas lieu à des échanges monétaires. Il est question des agissements qui incluent aussi bien des écarts de comportement potentiellement observables comme l’absentéisme, que des comportements moins visibles tels qu’une assiduuité inférieure au niveau excompté ou le contournement délibéré des règlements à des fins personnes.

Selon les auteurs du rapport, la corruption discrète qui est profonde et très répandue en Afrique entrave le développement du Continent. Elle a des effets disproportionnés sur les pauvres, et des conséquences à long terme sur le développement de l’Afrique. Ce type de corruption conduit les populations (surtout les pauvres) à compter de moins en moins sur les systèmes de prestation de services, ce qui les rend particulièrement vulnérables car elles sont singulièrement dépendantes des services publics pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires.

Le rapport présente des données et des études sur la corruption discrète dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. Il comporte également des indicateurs économiques, des tableaux et une analyse expliquant pourquoi la corruption discrète entrave la réalisation d’objectifs de développement à court et à long termes.

Cliquez ici pour lire l’original du communiqué de presse de la Banque Mondiale publié ce 15 Mars 2010.
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/COUNTRIES/AFRICAEXT/0,,contentMDK:22501207~pagePK:146736~piPK:146830~theSitePK:258644,00.html

Posté par rwandaises.com