exodus.jpgIl n’y aurait tout compte fait, rien de nouveau sous le soleil. Qu’il est eu d’innocentes victimes hutues fauchées pendant la guerre dite de l’AFDL, cela ne pourrait ni se contester ni  émouvoir tout cœur sensible. Cependant, le nouveau rapport sur les prétendus massacres hutus au Zaïre est du déjà-vu.

Le vrai problème réside dans la remise sur le tapis d’un dossier qu’un consensus international avait décidé d’enterrer et devra reléguer dans les livres d’Histoire, je veux dire enterrer à nouveau, pour les mêmes motifs qui demeurent d’actualité.

Les vrais coupables des massacres perpétrés dans le Zaïre de Mobutu sont ceux-là mêmes qui pointent leurs doigts sur le Front Patriotique Rwandais. Sans les milliards annuellement dépensés  pour sécuriser la Région des Grands Lacs, le Régime  Kagamé a pu lui, protéger efficacement ses frontières contre les Interahamwe.

Qu’il y est encore certains européens qui espèrent ramener au pouvoir les dociles nègres béni-oui-oui Missié, cela est aussi chose connue.

Apres le Génocide Tutsi, c’est la France qui par une autre « erreur d’appréciation » dont elle a le secret, négocie avec Mobutu  l’ouverture des frontières du Zaïre a une armée hutue et a des milliers des génocidaires qui encadrent de force le quasi totalité de la population Hutu du Rwanda.

Cette Armée n’entre pas en refugiée. Elle entre  avec tout son équipement que la France ne cessera de renflouer jusque a  l’entrée des troupes Rwandaises sur le territoire zaïrois. Le Gouvernement Hutu avait de quoi payer : il avait émigré avec la Banque Centrale, avec Chars et Hélicoptères comme le décrira si bien Kengo wa Dondo, alors Premier Ministre du Zaïre.

Kengo fut le seul à s’inquiéter publiquement des conséquences prévisible de cette intrusion qui alimentait les poches des Généraux de Mobutu. Il ne fut pas écouté.

Jusqu’en 1996, Le front Patriotique avait eu à contenir les assauts d’Interahamwe qui s’infiltraient a partir du Zaïre et massacraient  les tutsi sur les routes Kigali- Gisenyi-Kibuye.

Encore une fois, l’Onu n’avait pu ou voulu mettre en place un dispositif de protections aussi bien en faveur des  civils Tutsi au Rwanda, que pour les civils Hutu qu’elle-même savait et disait être prise en otage par les Interahamwe dans les Camps de Mugunga, Kibati et autres.

Débité, Kagamé recourt au droit de préemption et entre officiellement en guerre avec le Régime de Mobutu. Comme d’habitude, la courageuse armée Congolaise « fait un retrait stratégique » vers Kisangani. L’armée de Kagamé n’a face a elle que le très fameux Camp de Mugunga dans lequel l’armée Hutu et les Interahamwe sont les seuls à se battre, s’abritant quand il le fallait, derrière les enfants, les femmes et autres civils.

L’opinion Internationale félicitera l’armée  pour la frappe chirurgicale du Camp Mugunga. Devant le Cameras Occidentaux les soldats de Kagamé libèrent et font rentrer en un seul jour près de deux millions d’otages qui s’intégreront sans trop de peine dans le nouveau Rwanda.

L’Onu aurait peut être pu le faire avec moins de casses, mais elle ne faisait pas mine de vouloir résoudre la question.

Les Interahamwe se dispersent alors avec près d’un million d’otages dans les forets et tentent de rejoindre Kisangani que l’armée de Mobutu appelle pompeusement le « verrous de Kisangani ».

L’armée de l’AFDL est à leurs trousses et ne fera pas quartier  de tous ceux qui refusent de se rendre. Elle n’a pas d’autre choix car les Interahamwe étaient pratiquement les seuls à se battre pendant que la vaillante armée de Mobutu allait de replis stratégiques en repris stratégique.

Hier, comme aujourd’hui, des civils hutu sont mort et continuent de mourir sous les assauts des militaires de la Monuc qui éprouvent les mêmes difficultés à distinguer les Hutus belligérants des FDLR. Qui est enfant, qui est enfant soldat ?

Je ne crois pas qu’il y ait déjà un autre draft d’un prochain rapport sur les exactions qui se commettent et se dénoncent périodiquement  contre ces mêmes « civils » hutus qui pillent, violent et massacrent encore les paisibles congolais au nez et a la barbe des militaires de l’Onu.

Les images encore fraiches d’un groupe d’Interahamwe qui vont a l’assaut d’un avion de l’Onu qui amenait une aide alimentaire aux otages civils Rwandais a Kindu démentissent  les assertions du rapport qui fait état d’une AFDL bloquant toute aide humanitaire a ces mêmes otages.

La stabilité au Rwanda et son décollage économique a certes eu prix. Personne ne devrait tenter de nier ce fait, tout autant qu’il faudrait éviter de réveiller les vieux démons qui risqueraient d’embraser à nouveau la Région des Grands Lacs. Seuls les naïfs peuvent croire à un changement dans les rapports Kagamé-Occident. Il serait curieux de connaitre celui qui  oserait jetterait la première  pierre sur le Front Patriotique Rwandais.

Il est certes encore en Occident des personnes qui ne puissent accepter courageusement qu’un minuscule état noir d’Afrique ait lance le défis de se relever seul par son propre génie, adoptant un programme de stabilisation politique sans l’habituelle assistance d’experts en économie et politicologues improvises pour les républiques bananières.

Le Rwanda, tout comme Israël a vécu une expérience unique en son genre. La rigidité de son système de défense et de son organisation politique sont l’unique réponse a la nécessité  de sa survie.  Personne n’est prêt à retrouver le chemin de l’errance ou à subir un nième génocide. Les excuses et la reconnaissance des erreurs d’appréciations ne peuvent réveiller  les morts d’Auschwitz-Birkenau, de Bergen-Belsen, de St. André ou de Kibeho.

Le Rwanda à été condamne à se défendre et à se protéger comme il le pouvait, commettant  parfois des erreurs qu’il ne pouvait fatalement éviter. Il s’est trouvé à ses côtés des pays amis qui l’ont aidé à panser ses plaies, et qui ne le lâcheront pas en si bon chemin.  Dans  la jungle de la corruption africaine, Le Rwanda a su créer une différence que personne n’oserait lui contester.

L’Etat d’Israël compte bien des centaines des résolutions de l’Onu qui l’ont condamne sans rien faire pour contenir les terroristes arabes qui menaçaient sa survie. Les Juifs que l’on ose traiter aujourd’hui des Nazis ont fait ce qu’ils devaient faire pour survivre et l’ont certainement bien fait car ils se trouvent encore la ou beaucoup ne voudraient les voir.

Le peu de stabilité que connait dans la Région des Grands lacs repose essentiellement sur la seule volonté des Régimes qui se sont imposés ou ont été imposé par le consensus difficilement opté par les grandes puissances. Ces puissances ne pourraient remettre en cause les acquits de leur sage option. Toute résolution qui découlerait de ce rapport « accablant » de l’Onu, si jamais résolution se devait, ne se votera certainement  pas dans les trop connus salons des génocidaires, à Bruxelles, à Gisors ni encore moins à Amsterdam.

De quoi alors Kagamé aurait-il peur ?  Vae Victis.

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Posté par rwandaises.com