Kigal: La Planification Familiale (PF) a atteint 53 % en 2015, et elle consiste dans différents services accessibles à tout le monde, depuis les jeunes jusqu’aux mariés, selon l’Expert en PF, Dr Anicet Nzabonimpa.

« Tous les hôpitaux universitaires, les hôpitaux des districts, les centres de santé des secteurs et autres postes secondaires jusqu’aux conseillers en santé des villages, tous rendent ces services accessibles à la population. Ces services sont principalement de trois catégories : les condoms, les comprimés, et les injections ».

C’est auprès des hôpitaux privés, publics ou des pharmacies qu’on peut les recevoir. Au total, on évalue à deux les différentes méthodes de contraception. Les méthodes les plus fréquentes sont celles à long terme comme le jadel pour cinq ans, l’implano pour trois ans, et le stérilet pour dix à 12 ans.

Il y a même des méthodes définitives pour la femme comme la ligature des trompes, et pour l’homme, la vasectomie. Ce sont les couples qui définissent la méthode de leur convenance.

Selon les statistiques de 2014-2015, 8 % de femmes recourent aux draguées, 24 % aux injonctions, 8 % au jadel, 4 % au stérilet, 1,2% à la ligature des trompes, tandis que 0,2% des hommes préfèrent la vasectomie, qui est en hausse.

35 % des jeunes de 15-19 ans recourent à la contraception

Ils le font parce que sur 100 jeunes filles, sept font face à des grossesses non désirées. 47 % des jeunes de 20 à 25 ans utilisent la contraception. Il en est de même pour ceux de 25 à 30 ans. Ils sont 54 % à utiliser la contraception.

De même 54 % de 30 à 35 ans, ils recourent aussi à la contraception. 57 % des adultes entre 35-39 ans font de même.

Les conséquences liées à la PF apparaissent par des effets secondaires. Surtout quand on veut la stopper pour avoir des enfants. L’on peut parfois ici attendre deux ans avant d’avoir une grossesse.

Pourtant, pour d’autres femmes, il suffit de stopper la contraception pendant un mois et être directement enceinte.

Certains hôpitaux pratiquent des stratégies avancées qui consistent à se déplacer pour disposer des services de vaccins ou de PF  à  des populations éloignées des centres de santé.

Le meilleur moyen est que quand on donne le vaccin à l’enfant, on en profite aussi pour donner le service de PF au parent. Une façon de gagner du temps. Actuellement, la moyenne d’enfants par femme rwandaise est de 4,2. Elle était de 6,2 il y a dix ans.

Toujours selon l’Expert en PF Dr Nzabonimpa, 70 % des Rwandais pratiqueront la contraception en 2020. La moyenne d’enfants par femme sera de 3.

Le grand problème est que ce sont les pauvres et ceux qui n’ont pas étudié qui font le plus d’enfants. Tandis que les riches et les gens qui ont étudié font moins d’enfants.

Le constat est que plus on étudie, plus on recourt à la PF pour avoir moins d’enfants. Et ceci peut favoriser la croissance dans le pays. (Fin)